Dans Le Parisien, Kevin Trapp revient sur ses relations pacifiées avec son concurrent direct : Salvatore Sirigu.
L’été n’a pas été de tout repos pour Kevin Trapp : une arrivée au PSG surprise, puis une préparation mouvementée par le refus de Salvatore Sirigu de quitter le PSG, bien qu’il y ait été invité par ses dirigeants.
On pouvait craindre la catastrophe industrielle dans les buts parisiens, même s’il l’intéressé assure avoir été de suite dans le bain. « Tout le monde a bon caractère. Il y a eu la barrière de la langue au début, il a fallu que j’apprenne le français, mais ça va mieux. Je ne parle pas couramment, mais je peux tenir une conversation ».
Quelques bourdes plus tard (à voir ici ou encore ici), Kevin Trapp semble avoir enfin trouvé ses marques avec le PSG. « Entre nous deux, nous trois, même, il n’y a pas de problème. Il y a de la concurrence, mais c’est normal, il y en a partout. Salvatore est un bon mec, Nico est un bon mec. Je peux l’affirmer. On travaille ensemble, on a une bonne relation », assure-t-il, évoquant Salvatore Sirigu et Nicolas Douchez.
L’un des deux portiers pourrait cependant partir au mercato d’hiver. Salvatore Sirigu a notamment des contacts en Italie.
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Kevin Trapp évoque aussi la terrible soirée du 13 novembre pour la première fois. Il était au Stade de France lors des attentats autour de l’enceinte. « On a voulu d’abord rentrer à l’hôtel avec notre bus, mais on ne savait pas si c’était dangereux, si nous pouvions aussi être une cible. Finalement, on est restés toute la nuit dans le vestiaire avant de partir pour Francfort le matin ».
Les jours d’après ont angoissé le joueur allemand: « J’ai coupé la télé pour ne pas devenir fou, je ne pouvais plus regarder, cela m’obnubilait. Je ne pensais plus qu’à ça, et il fallait que je fasse autre chose pour me changer les idées (…) Ils ont assassiné des gens qui auraient pu être n’importe qui, des gens qui étaient à un concert où j’aurais pu aller ».