Marco Verratti se confie dans un entretien à France Football il évoque son amour pour la France, Zlatan Ibhraimovic et les fausses rumeurs sur sa vie nocturne.

La vie nocturne, pas si débridée. « Cette réputation m’a gêné, car, la plupart du temps, ce n’était pas vrai. Quand tu es journaliste, tu dois faire les choses avec honnêteté. Si c’est vrai, je prends mes responsabilités, comme ça a été le cas beaucoup de fois. Mais on m’a fait passer pour quelqu’un qui sortait tous les soirs. À la fin, ça n’allait pas. Les personnes qui me connaissent savent ce que je fais et qui je suis. Il y a des périodes où je savais que je pouvais sortir, d’autres où je savais que je devais me reposer. Et j’avais 20 ans, c’était différent » , affirme l’Italien.

Paris. « Dès que je suis arrivé ici, j’ai eu un coup de foudre. Je suis tout de suite tombé amoureux de cette ville. Elle m’a ouvert l’esprit. Quand tu viens d’un petit village, il y a des choses que tu ne vois pas. À Paris, il y a beaucoup de gens différents, de cultures différentes. Si tu es un garçon intelligent, Paris ne peut que t’aider à grandir » , explique Verratti, qui assure vouloir devenir Français.  « Paris est une ville fantastique, et ce pays m’a beaucoup donné. Je me sens très Français tout en restant Italien. Un jour, je demanderai la nationalité française, étant donné que mes enfants sont nés ici. »


Les différences avec l’Italie. « Ici, les gens sont froids. Quand tu te fais un ami à Paris, c’est un vrai ami. En Italie, on a beaucoup d’amis. On dirait qu’on est tous amis, mais, à la fin, si t’as besoin de quelqu’un, il n’y a plus grand monde. En France, j’ai trois, quatre vrais amis. Et, s’il se passe la moindre chose, à n’importe quelle heure de la nuit, je sais que je peux les appeler et qu’ils seront là pour moi. Pas parce que je suis Marco Verratti et que je joue au foot. »


Zlatan Ibrahimovic. « Zlatan, c’est Zlatan. Il a dit beaucoup de choses qu’il pense et beaucoup de choses qu’il ne pense pas. Quand on était à Paris, il était toujours bien. On était tout le temps ensemble et il était heureux. C’est un garçon très tranquille en dehors des terrains et il aimait beaucoup la France. Il pouvait sortir, aller au restaurant, on allait en boîte ensemble. Il me disait : « Mais Marco, ce genre de choses en Italie, c’est impossible à faire. » C’est une très bonne personne, quelqu’un qui te donne beaucoup de bons conseils à sa façon, mais, si tu le connais et si tu comprends comment il est fait, tu l’adores. Il a un cœur énorme ».

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