L’ancien secrétaire général de la FIFA a été démis de ses fonctions en 2015 et interdit pendant dix ans « de toute activité liée au football », réagit à l’enquête.
Nasser al-Khelaïfi, président PDG de beIN Media Groupe, est visé par une enquête pour corruption, concernant l’attribution des droits de diffusion des prochaines Coupes du monde. Une affaire pour laquelle Jérôme Valcke est soupçonné de « corruption privée, d’escroquerie, de gestion déloyale ainsi que de faux dans les titres ».
L’homme, mis en examen par la justice suisse, a été laissé libre jeudi soir. Il a immédiatement donné sa version dans Le Monde. « C’est une plainte supplémentaire de la FIFA. Il n’y a jamais eu aucun avantage donné par Nasser Al-Khelaïfi, que je souhaite dédouaner, pour l’octroi de quelconques droits télévisés. Ce n’était pas dans mon pouvoir de décider, ce n’est d’ailleurs pas moi qui ai négocié. Et tout accord signé a été validé par le comité exécutif, la commission des finances, les organes de la FIFA. »
« Je réfute les accusations contre moi ou contre Nasser, confirme Valcke à L’Equipe. Mon fils a été salarié du PSG ? C’est insensé. On mélange tout. Je crois que mon fils a été salarié du PSG pendant trois mois. Il faut arrêter. C’est n’importe quoi. Il y a une plainte de la FIFA. La justice fait son travail. Elle demande à toutes les personnes citées dans le dossier de répondre à des questions. Ensuite, elle se fera une idée. Et elle verra qu’il n’y avait pas de collusion ni de corruption ».
De son côté, Be In Sports, dont les locaux parisiens ont été perquisitionnés jeudi, a aussi réagi. « beIN Media Group réfute toutes les accusations portées par le MPC. Le Groupe collaborera pleinement avec les autorités et attend sereinement les suites de l’enquête. les équipes présentes sur place ont coopéré avec les autorités jusqu’à l’issue de la perquisition. »