Nasser Al-Khelaïfi est le président emblématique du PSG depuis plus de dix ans : à ses côtés, son ancienne assistante a connu beaucoup d’expériences, et témoigne dans Le Parisien.
Nasser Al-Khelaïfi n’a pas que des amis dans le foot, c’est bien connu, et c’est à peu près le cas de tous les dirigeants de grands clubs. Le Parisien dévoile le témoignage de son ancienne assistante, qui a quitté son poste il y a quelques mois.
Myriam (prénom modifié), a été licenciée en début d’année après sept ans passé aux côtés du président du PSG. Elle assure avoir bossé trop, comme trois personnes, pendant près de deux ans. S’en serait suivie une depression. S’estimant notamment victime d’un « licenciement sans cause réelle ou sérieuse », elle a saisi le le conseil des prud’hommes. Lorsqu’elle a repris son travail après un arrêt maladie, elle assure que son poste avait été supprimé. Après avoir refusé une nouvelle affectation, elle a finalement été licenciée selon elle. Dans l’entourage de NAK, on dénonce une nouvelle « tentative de chantage ».
Celle qui était employée par le groupe BeIn, assure avoir été « son ombre, sa nounou, sa soeur. C’était 24 heures/24, 7 jours/7 (…) J’étais un soldat, toujours en première ligne. Ces dix années m’ont semblé n’avoir même pas duré un an tellement c’était intense (…) Ça m’arrivait de laisser ma fille pleurer pour répondre à un appel ou un mail urgent (…) Il était impensable que mon téléphone soit coupé. La pression était énorme. Je n’avais pas le droit à l’erreur. »
Elle essaie de faire « chanter l’entreprise et sa direction »
Mais elle dit aussi avoir eu du respect pour Nasser Al-Khelaïfi: « je l’adorais. C’est quelqu’un d’extrêmement exigeant, mais très affable. Un « grand patron. Par exemple, si quelqu’un parlait de lui en ma présence en disant Nasser, je reprenais la personne en lui demandant de dire M. le président. »
BeIN a réagi pour L’Equipe : « il s’agit clairement d’une tentative de chantage. L’employée se présente comme une confidente de Nasser Al-Khelaifi, au coeur du PSG, alors qu’elle était l’assistante d’autres personnes. C’était une employée de beIN et a passé les 2 dernières années à essayer ouvertement de faire chanter l’entreprise et sa direction. Après s’être vu offrir des congés illimités pendant de nombreuses années, de nouveaux et meilleurs postes, et tout le soutien nécessaire en tant qu’employée, elle a pensé qu’elle pouvait extorquer des millions à l’entreprise », assure cette source.
« Maintenant que le procès contre elle approche, ayant échoué dans son extorsion et son chantage, elle essaie d’embarrasser l’entreprise via les médias. Rien de tout cela ne fonctionnera. La cour de justice n’écoute pas les manipulations médiatiques, et se prononce très clairement sur les questions de chantage. »