Le PSG a réussi un gros coup en 2017 avec le transfert de Neymar. Au milieu, se trouvait Pini Zahavi.
Pini Zahavi, le « super » agent israélien, est l’intermédiaire qui fait des miracles. En 2017, il a été l’un des acteurs du transfert de Neymar au PSG, mais le PSG a tout de même imposé quelques conditions.
Selon L’Equipe, le club versera 10,7M€ de commissions sur 5 ans. Pini Zahavi aurait réclamé qu’elle soit versée via une société basée à Malte, et une à Chypre. Mais ce montage financier ne convenait pas au PSG, qui craignait d’être poursuivi pour fraude fiscale. Le club a donc imposé que cette commission soit versée à l’agent en tant que personne physique en Israël. Histoire ne pas encore compliquer les relations avec l’UEFA et s’attirer les foudres de la justice…
« Zahavi est quelqu’un de loyal »
Mais l’utilisation de cet intermédiaire étranger n’a pas plu Stéphane Canard, président de l’Union des agents sportifs du football (UASF). « Pour nous, c’est de la concurrence déloyale, estime-t-il dans le quotidien sportif. Les agents qui disposent d’une licence étrangère mais qui travaillent en France ne sont jamais assujettis aux contrôles que nous subissons. Et ils n’ont pas non plus à rendre de comptes à nos instances, puisqu’ils ne remplissent pas le rapport d’activité annuel que l’on fournit pour renouveler notre licence », dit-il dans L’Equipe.
Zahavi a du s’appuyer sur un agent français, puisqu’il est licencié par la Fédération anglaise : Laurent Gutsmuth a joué ce rôle: « Avec Pini, on dispose d’un avocat commun en Amérique du Sud, qui nous avait mis en relation. Quand on m’a proposé d’intervenir, je me suis demandé où était la caméra cachée ! Un transfert comme celui de Neymar, c’est de la formation accélérée. Vous prenez dix ans d’expérience en quelques semaines. Pour moi, Zahavi est quelqu’un de loyal, qui respecte sa parole. Il a peut-être une réputation sulfureuse mais s’ils (les agents) étaient tous comme lui, ce serait top. »