Le CNOSF a rejeté la demande de Jean-Michel Aulas, qui contestait la réduction de peine de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet.
L’affaire est close. Le CNOSF a donc jugé «irrecevable» la demande de Jean-Michel Aulas. Le président de la conférence des conciliateurs du Comité National Olympique et Sportif Français cité par Le Parisien écrit à Jean-Michel Aulas que le président de l’OL n’a pas « un intérêt direct et personnel à agir » dans ce dossier.
Lundi soir, dans J+1, sur Canal +, Jean-Michel Aulas n’en démordait pas sur son vice de procédure. « Les commissions de la Ligue permettent naturellement d’aller en appel, et là, pour la première fois dans l’histoire d’une Ligue ou d’une fédération, on est parti directement au CNOSF. Ce qui a été fait là est tout à fait incroyable, impensable », disait-il, selon des propos retranscrits par Le Parisien.
L’Equipe précise les motivations apportées par le CNOSF. « L’article R. 141-15 du code du sport dispose que » que la plainte doit être déposée par une personne ayant un intérêt direct « pour saisir le CNOSF aux fins de conciliation, ce qui suppose que la décision qu’il entend contester lui fasse grief, directement et personnellement. En effet, il n’a pas été dans les intentions du législateur de permettre aux licenciés, comme aux groupements sportifs, de contester toutes les décisions fédérales, y compris celles qui ne pourraient avoir pour eux des conséquences indirectes, ou simplement éventuelles ». Jean-Michel Aulas estimait disposer de cet intérêt personnel, puisque cette décision avait une influence sur la fin du championnat. Mais le CNOSF en décidé autrement…