Le Javier Pastore de 2014-2015 est un nouveau cru. Changé, confiant, explosif, le milieu du PSG raconte dans Le Parisien ce qui a provoqué cette mutation.
« J’ai regardé le Mondial à la télévision et ça a été un déclic »
« J’ai changé beaucoup de choses et pas seulement dans la tête. Je me sens beaucoup mieux physiquement que les autres années. Cette saison, je suis dans la forme de ma vie. Mais il y a autre chose. Quand je suis rentré cet été à Paris, après les vacances, j’ai regardé le Mondial à la télévision et ça a été un déclic. Ça m’a fait du mal de ne pas y être. Bien sûr, c’est de ma faute. Si j’avais tout bien fait pendant les trois dernières saisons, j’aurais pu aller au Brésil. Donc, aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus perdre de temps. »
Un prise de poids… ou de muscles ?
« Non, je n’ai pas grossi mais je me sens plus fort. Si j’ai besoin d’aller au contact, je n’ai pas peur. La vérité c’est qu’avant, je reculais un peu. De toute façon, j’ai beau faire de la musculation, je ne prends pas de poids. Mon physique est comme ça. A 2 kg près, j’ai toujours le même poids. »
Heureux à Paris ?
« Je l’ai toujours été. Ensuite, tu joues bien ou pas. C’est ça qui modifie un peu ton humeur. Mais je suis très content ici et ma femme aussi. Je suis assez casanier et si je sors beaucoup, c’est pour elle. Car elle me fait connaître différents endroits. D’ailleurs, si j’ai choisi le PSG en 2011, c’est un peu grâce à elle. Quand je lui ai parlé de Paris, parmi les clubs intéressés, elle a tout de suite été emballée. Ce qui s’est passé par la suite est assez étrange. Quelques jours après, j’ai fait un rêve où je nous voyais visiter la tour Eiffel. Le matin suivant, j’ai appelé mon agent et je lui ai dit « On va à Paris ». »
L’apprentissage du Français
« Ma première saison au PSG, j’ai fait ma vie. Les cours avec Lugano, on rigolait beaucoup mais on ne travaillait pas trop. Ensuite j’ai changé d’attitude. J’ai compris que ce n’était pas bon de ne pas pouvoir échanger. Là encore, c’est ma femme qui m’a poussé. Elle a commencé à prendre des cours à la maison. Mais moi, j’ai appris sur le tas. »