Christophe Galtier a évoqué les dossiers chauds du PSG avant la réception d’Ajaccio, capitale pour le titre en Ligue 1.
Messi, le retour. « Evidemment que j’ai parlé avec Leo dès son retour. Pour voir dans quel état d’esprit il est. Je l’ai trouvé très serein. Il est très motivé à jouer, très déterminé à glaner encore un titre supplémentaire. Oui, Leo va démarrer demain. Leo, c’est Leo Messi. Je ne vais pas vous parler des stats de cette année, qui sont des stats très intéressantes. Quand il est sur le terrain, il faut simplement adapter certaines choses pour trouver un bon équilibre et une animation offensive. À Troyes, on a vu l’équipe s’exprimer de belle manière dans ce que nous avions mis en place. Je reste sur ce que nous avons fait à Troyes, en incorporant Leo. Il faudra trouver une animation offensive aussi intéressante que ce que nous avons pu trouver face à Troyes ».
Galtier n’est pas usé… « Vivement qu’on le soit champion. Des matchs se présentent. On est sur un match déterminant, pas décisif. Si nous l’emportons demain, on ne sera pas champions. Les matchs décisifs arriveront plus tard. La vie n’est pas un long fleuve tranquille ici, il se passe des choses. Mais non, il n’y a pas d’usure. Il n’y a pas d’usure chez moi, d’envie d’être vite en vacances pour récupérer. Il y a une très grande détermination »
La grève du CUP. « Ce n’est jamais avec plaisir que l’on reçoit ce genre de nouvelles. On sait que nos supporters et le CUP sont des supporters importants et qui mettent énormément l’ambiance, que ce soit à domicile, au Parc ou à l’extérieur. Je ne commenterai pas la décision. Mais il y a aussi nos autres supporters qui sont omniprésents. Je pense qu’à travers des échanges et des discussions, on pourrait trouver des solutions pour que tout rentre dans l’ordre. C’est malheureux, mais il y a aussi tous les autres supporters très présents »
Quel onze ? Ekitike avec Messi et Mbappé ? « La réflexion existe. On a travaillé deux animations, notamment une où il pourrait y avoir trois offensifs. Ajaccio, je les ai vus jouer à cinq, face à Monaco. Cela avait été très difficile pour eux. Sur les derniers matchs, j’ai vu qu’ils avaient joué dans un 4-3-3 alors qu’ils sont très habitués au 4-2-3-1 ou au 4-4-2. Au PSG, vous pouvez analyser votre adversaire, mais il change souvent son système quand il vient au Parc des Princes »