Le PSG a publié un communiqué en réponse aux affirmations de Jean-Michel Aulas, qui estime que le PSG ne suit pas les mêmes règles que les autres clubs de Ligue 1.
En début de semaine, JMA tirait à boulets rouges sur le PSG. « Il faut appliquer les mêmes règles pour tout le monde. Quand on est français, on paye ses impôts comme tout le monde. Quand on est qatari, je crois comprendre qu’on a pas les mêmes règles fiscales que les autres. Si derrière on a la capacité à dépenser plus que les autres sans contrôle, ça devient insupportable », disait-il notamment.
Le PSG lui a répondu dans le communiqué ci dessous ce mardi matin :
« Le club a toujours été très respectueux de l’ensemble des règles de la loi française, de la Fédération Française de Football et de la Ligue de Football Professionnel. Depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments, les charges sociales, patronales et salariales ont notamment augmenté de 283% en cinq ans.
Plus le club grandit, plus il nourrit les différentes collectivités publiques et organismes sociaux de ses multiples contributions économiques et financières. Le Club se réjouit également d’avoir crée de nombreux emplois sur ses différents sites depuis cinq ans.
Les impôts, taxes et charges diverses acquittés représentent annuellement plus de 170M€, pratiquement l’équivalent du budget d’un club comme l’Olympique Lyonnais, dans la mesure où Jean-Michel Aulas, au vu de ses déclarations du 22 juin, semble goûter particulièrement les comparaisons.
Le Paris Saint-Germain invite une nouvelle fois Jean-Michel Aulas à concentrer ses commentaires uniquement sur les affaires de son Club et à s’abstenir de dénigrer d’autres clubs, le Paris Saint-Germain en particulier.
Le club rappelle qu’il s’est pour sa part toujours montré respectueux vis-à-vis de l’ensemble des clubs français et de leurs dirigeants. Les résultats sportifs et économiques de notre club, ainsi que son impact médiatique, représentent plus que jamais des atouts majeurs du football français pour attirer à l’avenir plus d’investisseurs, à Lyon comme ailleurs ».