Dans sa chronique pour CNews Matin, Pierre Ménès revient sur les choix contestables d’Unai Emery.
« Le football est parfois cruel. A dix minutes près, Unai Emery tenait enfin un match référence à l’extérieur avec son PSG, appuyé avec des choix forts dans son onze de départ. Malheureusement, son coaching a encore une fois plongé le club dans les doutes et les soucis », écrit-il.
« Comment Thiago Silva va maintenant regarder Emery dans le vestiaire ? Ce n’est pas la première fois qu’il manque de respect à des joueurs de son effectif. Le vestiaire parisien risque de devenir une poudrière, et les règlements de compte pourraient rapidement faire surface », ajoute-t-il.
« S’il n’est pas déjà trop tard… »
« Malgré cela, certains choix d’Emery ont été validés pendant le match, poursuit Ménès. Areola a été surprenant, Dani Alves a connu un début de match difficile avant de réagir à l’orgueil, et Kimpembe a, comme toujours, tenu son poste. En revanche, les deux derniers choix forts ont été un fiasco. Berchiche a montré toutes ses limites. Si Kurzawa avait réalisé la même prestation, il se serait fait descendre en flèche. Et puis, Lo Celso a été un four cuisant », dit-il.
« Cela ne fait qu’accroître les doutes envers Emery, qui a montré une nouvelle fois son incapacité à faire une bonne performance à l’extérieur. Les Parisiens ont les moyens de s’imposer 2-0. Mais Neymar devra faire de meilleurs choix, Mbappé être plus précis et Cavani moins transparent. Et puis, le Real Madrid risque aussi de marquer. Le Basque a désormais trois semaines pour panser les plaies qu’il a lui-même créées à l’intérieur de son groupe. Et sauver sa tête par la même occasion. S’il n’est pas déjà trop tard… »