Pierre Ménès n’est pas tendre avec la prestation du PSG face à Monaco, comme il l’écrit sur son blog.
« Le PSG s’est fait désosser par l’AS Monaco. Leonardo Jardim a donné une grande leçon tactique à Unaï Emery. Depuis que l’Espagnol est arrivé à la tête du PSG, on a pu s’apercevoir du rôle éminemment important de ses latéraux sur le plan offensif. Le technicien portugais a eu l’intelligence d’appuyer là où ça fait mal, dans le dos de Kurzawa grâce à un Sidibé auteur d’un match absolument extraordinaire. Parfaitement organisés, les joueurs de la Principauté ont été meilleurs dans la récupération du ballon, l’engagement physique et la volonté d’aller vers l’avant. Même si le mot est fort, pendant une heure, le comportement des Parisiens n’était pas loin d’être scandaleux ».
« Le gros plan sur Pastore à la mi-temps en est le symbole parfait. Blessé au mollet – pour changer – il s’affiche avec un grand sourire alors que son équipe est menée 2-0. Depuis son arrivée à Paris, Unaï Emery a parait-il tout changé, tout métamorphosé. Mais on se rend compte qu’au niveau des mentalités, ce sera sûrement plus compliqué. Il n’y a qu’à voir la tête de Verratti au moment de sa sortie. Globalement, je n’ai pas non plus été fan de ses choix, notamment de son coaching. Ça ne paraissait pas indispensable de faire rentrer un latéral droit et un milieu défensif à 2-0. Même si Cavani a réussi à réduire le score, Paris est faible offensivement. Les joueurs de la capitale ont du mal à se créer des occasions, à tirer dans le cadre et surtout, à marquer ».
« Je pense qu’au fil des semaines, il y aura de moins en moins d’ahuris qui clameront que le PSG est plus fort sans Ibrahimovic. Le Suédois était soi-disant fort contre les faibles et faible contre les forts. Mais cette saison, semaine après semaine, qui pourra ne serait-ce qu’essayer d’enfiler ce costume ? Ce ne sera certainement pas Lucas. Cavani marquera quelques buts par-ci par-là, d’accord. Quant à Di Maria, il a fait n’importe quoi du début à la fin hier soir, ne jouant que pour sa pomme ou balançant les ballons devant. On ne va pas commencer à tirer des conclusions. Mais je n’ose même pas imaginer ce qu’on aurait entendu si Laurent Blanc avait été assis sur le banc de touche avec une telle copie et de tels choix tactiques ou de coaching. »