Dans sa chronique de CNews matin, le journaliste aborde le cas Verratti.
« Paris a recruté plus que tardivement un directeur sportif en la personne d’Antero Henrique, arrivé le 24 mai. C’est très tard, d’autant que le Portugais n’a pas un emploi fictif comme Patrick Kluivert et qu’il a réellement décidé de prendre en main les choix sportifs du club. Il n’est pas fan de Jean-Michaël Seri ni de Pierre-Emerick Aubameyang, deux des premières pistes parisiennes.
Mais, avant de recruter, le PSG doit faire face à l’attitude invraisemblable de sa – supposée – star, Marco Verratti, qui s’est quasiment, pas tout à fait encore, lancé dans un bras de fer avec ses dirigeants pour signer à Barcelone. Depuis des mois, son intenable agent Donato Di Campli ne cesse de dire que son joueur mérite mieux que ce PSG en termes d’ambition et de rétribution. Verratti veut aller au Barça, qui est prêt à mettre 70M€ dans la transaction.
Un gag au regard des prix pratiqués ces derniers temps. Le problème, c’est que le club catalan n’a guère les moyens d’aller plus haut. Le projet parisien peut-il laisser partir Verratti et garder une once de crédibilité ? C’est bien là le nœud du problème. Le fameux projet qatari a-t-il encore un pouvoir attractif pour les grands joueurs ? On peut en douter. Paris veut Alexis Sanchez, mais le dossier n’avance pas. Pareil pour Fabinho. Henrique a peut-être plein de belles idées. On attend quand même de voir », écrit-il.
