Neymar, c’est un jackpot financier pour la Ligue 1, le PSG, Nike mais aussi pour le gouvernement d’Emmanuel Macron.
Il n’y a que les jaloux pour dénoncer le transfert de Neymar au PSG. Car du côté de la LFP, du PSG et de certains autres clubs de l’élite, on a fait ses petits calculs, et la courbe va grimper. L’Etat français, lui aussi, se frotte les mains.
Alors oui, Neymar se paiera pas d’impôts sur la fortune en raison de son statut d’expatrié qui le protège pendant cinq saisons. Mais pour ce qui est des charges sociales et impôts sur le revenu, deux des principaux revenus de l’Etat, le gouvernement se réjouit.
L’Etat devrait ainsi récupérer environ 30 millions d’euros par an, dont 10,5 millions de cotisations sociales versées par le PSG. Et dans les arcanes du pouvoir, on applaudit.
« Je me réjouis des impôts qu’il va payer en France. Il vaut mieux que ce joueur de football les paye chez nous plutôt qu’il les paye ailleurs. Quand on est ministre de la République, on a un devoir qui consiste à défendre les intérêts de l’Etat et les intérêts de l’Etat, c’est que les gens paient des impôts en France », a déclaré Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics.
S’il reste jusqu’en 2022, date de la fin de son contrat, Neymar aura ainsi versé 150 millions d’euros minimum à l’Etat. Pas mal pour un pousseur de ballon rond.