Dans le CFC, Thomas Meunier est revenu sur son superbe doublé avec le PSG et cet instinct de buteur si rare chez les latéraux.
Le foot pro, un monde bizarre. « Mon passé a joué. Je n’ai pas été formaté comme tous les joueurs qui font un centre. J’ai fait mes études jusqu’au bout. Je jouais en D3, je sortais le week-end et c’était la belle vie. Je regrette le système du football professionnel. Ce sont deux mondes à part, l’ambiance… Dans le foot pro on peut rester simple, les pieds sur terre, comme la plupart des joueurs, mais on n’a pas la même liberté. »
Honnête. « J’aime dire les choses directement tout en restant correct et respectueux, assure-t-il. Je ne cherche pas à ce qu’on m’apprécie comme footballeur mais plutôt comme une bonne personne. C’est pour ça que j’essaie d’être assez droit pour ce que je fais.
Buteur dans l’âme. « Quand j’étais petit, on gagnait contre des équipes de village 18-0. C’était magique. Pour moi il n’y a pas meilleure sensation que marquer un but. L’instinct du buteur est toujours en moi. Il n’y a pas meilleur feeling que de marquer un but. J’ai commencé devant. Faute de concurrence, j’ai reculé sur le flanc, puis milieu pour finir latéral droit. Avec la Belgique, le système est à trois derrière. Au PSG, c’est à trois derrière un peu déguisé car on est offensifs. C’est le système qu’il me faut. Pour moi il n’y a pas meilleure sensation que marquer un but ».
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Dani Alvès. « Je me suis posé des questions, c’est certain. Après ma première bonne saison, je me disais peut-être que j’aurais un peu plus de crédit, mais ils ont sauté sur l’opportunité. Le coach n’oublie pas les efforts et le travail effectué la saison passée. Ils ont pleine confiance en moi. Le problème c’est que je suis un peu passé au second rang. C’est un peu dommage ».
