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Le penalty, Neymar et Cavani, Mbappé: les confessions de Dani Alvès

Dans une longue interview pour Le Parisien, Dani Alvès se confie sur son début de saison. Morceaux choisis.

Le clasico. « Les clasicos… (il répète le mot). Ce sont des matchs spéciaux, différents, que nous aimons tous jouer. Ceux qui vivent de cette profession le font pour ces rencontres-là. Je souhaite y être rapidement pour ressentir l’atmosphère. »

Le PSG, un club jeune. « C’est un club, une équipe (il réfléchit)… qui est plutôt jeune par beaucoup d’aspects. Mais je sens une énorme envie de croître, de devenir un grand dans le monde du football. C’est pour cela que nous sommes venus. Parfois, il manque des joueurs avec une mentalité de vainqueur »

Mbappé, le nouveau Messi ? « Non, il me fait penser à Thierry Henry. J’ai joué avec Thierry (NDLR : à Barcelone entre 2008 et 2010) et ils font des choses similaires. Mbappé est jeune, mais sa progression est très rapide et il a des qualités incroyables »

En baisse physiquement ? « Les gens tiennent beaucoup compte de l’âge mais, selon moi, c’est un avantage d’avoir 34 ans. J’ai parcouru du chemin que les autres joueurs ne connaissent pas. Je ne perds plus de temps. Je crois que la clé de ce que j’ai réussi dans le football et en dehors réside dans mon dévouement, qui est le même aujourd’hui que lorsque j’avais 20 ans ».

Au calme. « Il y a beaucoup de gens à Paris et que je préfère le calme, la tranquillité. Je n’aime pas être au milieu du bruit, dans un endroit où il y a trop de choses. J’aime être près du centre d’entraînement, au calme pour pouvoir penser. Mais Paris n’est pas loin non plus. Quand je veux y aller, je peux. »

Paris. « Tout ce que j’aime dans la vie est rassemblé ici (rires). La mode, la bonne nourriture, les bons vins… (Plus sérieux) Mais cela ne me sert à rien si je ne gagne pas ici. L’endroit où je vis m’importe peu ».

Sa venue au PSG. « Je suis venu pour l’ambition du club. Et pour mes amis aussi, je ne suis pas hypocrite, car j’en ai beaucoup dans ce vestiaire. D’ailleurs, ils ont joué un rôle. A l’époque, j’avais résilié avec la Juventus et j’étais presque marié avec Manchester City. Mais mes amis (NDLR : les joueurs brésiliens du PSG) sont apparus, ainsi que le club et sa direction. Tous ont commencé à m’expliquer ce qu’était réellement le PSG, ses objectifs et ce que ses responsables recherchaient : c’est-à-dire des joueurs qui apportent un plus sur le terrain et en dehors. »

La signature de Neymar. « Je savais que lui aspirait à d’autres choses et qu’il avait envie de quitter Barcelone. Je connaissais ses intentions depuis le rassemblement de la sélection brésilienne (NDLR : début juin). Nous sommes des gens passionnés par les défis et la nouveauté. J’ai dit à Neymar qu’il était libre de le faire. Mais il a commencé à douter en rentrant à Barcelone (NDLR : Neymar a repris l’entraînement avec le Barça le 14 juillet). A ce moment-là, je me disais alors que nous n’arriverions plus à jouer ensemble dans une autre équipe que le Barça. Mais, au final, ça a fonctionné. Il est venu ici et je suis très heureux. Aujourd’hui, je peux vous assurer de notre envie de faire des grandes choses, encore plus que ce que nous avons fait par le passé ».

Le dîner et le penaltygate. « Le dîner était organisé avant cette histoire. Mais il était important. Je pense que les gens dans les clubs où je suis passé me regrettent pour cela. J’aime ce genre de rendez-vous avec une bande de copains. Ceux qui pensent que des malaises existent entre moi et un autre joueur se trompent. Ni avec Edi (Cavani), ni avec personne. Je ne suis pas là pour perdre mon temps. »

Source: Le Parisien

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