Alors que le coronavirus sévit en France, les instances du football se déchirent sur des luttes de pouvoir.
Le comité de pilotage mis en place pour gérer la situation liée à la pandémie de coronavirus n’a pas plu. Composé de Le Graët (FFF), Quillot (LFP), Aulas (OL), al-Khelaïfi (PSG), Eyraud (OM), Caïazzo (Première Ligue) et Michy (UCPF), ce groupe restreint a provoqué la colère de Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la LFP, qui n’a pas été conviée.
Le comité s’était auto-limité à sept membres, pour « avancer » plus vite sur les dossiers chauds, il a donc fallu choisir entre Didier (Quillot, le DG exécutif de la LFP) et Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la LFP
« Vu les relations de Didier avec les grandes Ligues européennes, le choix s’est porté sur lui avec mission de rapporter à Nathalie toutes les décisions que nous prendrons », a souligné le coprésident de l’ASSE Bertrand Caïazzo, dans un mail aux clubs, relayé par l’Equipe.
La présidente de la LFP contre-attaque
Mais voilà, quelques minutes avant le début de la première réunion, qui devait avoir lieu lundi, Claude Michy a finalement annoncé qu’il ne s’y rendrait pas : « Je n’y serai pas. Je représente tous les autres clubs et je ne vais pas participer à cette réunion ».
Après ce premier couac, Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la LFP, a tenté de reprendre la main en réunissant en urgence son bureau. quelques heures plus tard, celui-ci annonçait quelques mesures et donnait une idée du calendrier de reprise. Selon L’Equipe, ce communiqué a signé la mort du comité de pilotage, à peine né…