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La Ligue 1 stoppée, Aulas va réclamer « plusieurs dizaines de millions d’euros»

Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas ne compte pas accepter la décision de la LFP de mettre un terme à la saison.

La saison 2019/2020 est terminée. Le PSG est champion, et l’OL n’est pas européen. Même si Jean-Michel Aulas a tout fait pour, en proposant une saison blanche et des play-offs.

Le président de l’OL menace d’un recours en justice. « Nous contestons trois points, a-t-il expliqué à l’AFP et au Progrès. L’arrêt du Championnat décidé par la LFP sur un certain nombre d’informations qui ne sont pas des décrets d’État, avec notamment les dernières déclarations de la ministre (Roxana Maracineanu) sur le fait de pouvoir jouer à huis clos et devant moins de 5 000 personnes. Nous trouvons que la Ligue s’est précipitée pour l’arrêt des championnats. Nous avions imaginé un certain nombre de scenarii autres, avec des play-offs qui auraient pu intéresser un certain nombre de diffuseurs ».

JMA conteste aussi la méthode et « le choix de la Ligue de retenir ce critère de classement choisi par la FFF qui n’attribuait pas de titre de champion (dans le cas des championnats amateur). On voit que ce classement n’est pas logique. Je ne veux pas attaquer un club plus qu’un autre mais Nice (5e) a plus joué que nous à domicile et n’a affronté qu’une fois le PSG et Lyon deux. Ce n’est pas une décision sans conséquence, comme pour les amateurs. Il y a des enjeux considérables. Dans les dix dernières années, l’OL a comblé au moins trois fois son retard sur le deuxième alors qu’il avait plus de dix points de retard. C’est une perte de chance très importante, valorisée (financièrement). On va la réclamer sous forme de dommages et intérêts, qui se chiffrent en plusieurs dizaines de millions d’euros », a-t-il affirmé.

Aulas attaque aussi le président de la FFF. « Il faudra que Noël Le Graët en tire les conséquences en tant que président de la Fédération française, ajoute Aulas. La gestion a été mal faite. Il y a eu des décisions mal bordées. La relation avec les diffuseurs a été étonnante. La gouvernance dans cet épisode a été discutable, la quasi-totalité des présidents le pense. Il y a probablement des enjeux différents. Il y a un certain nombre de choses qui n’auraient pas dû se passer et nous n’en resterons pas là. »

Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP, a réagi. « Nos décisions sont solides juridiquement. Des recours, il y en aura certainement. Qu’ils les fassent. Toutes les décisions sont compliquées.

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