Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, a répondu aux accusations des Football Leaks vendredi soir.
Les révélations de Mediapart n’ont pas tardé a faire réagir le PSG. Dans un communiqué puis via son directeur général délégué, le club a tenu à se défendre, accusé de dopage financier avec le soutien de l’ancien président de l’UEFA, Michel Platini, et l’actuel président de la Fifa, Gianni Infantino.
« Les règles de l’UEFA ne permettent pas l’investissement. C’est le seul secteur en Europe où un actionnaire n’est pas libre d’investir autant qu’il le souhaite pour rattraper le retard d’un petit groupe bien établi qui se partage les titres et les phases finales de la Ligue des champions depuis une quinzaine d’années. En étant un nouvel entrant, manifestement, vous n’êtes pas le bienvenu. Je crois que les règles du fair-play financier ont été petit à petit détournées pour empêcher des nouveaux entrants de venir perturber un cartel bien organisé de clubs », déclare Jean-Claude Blanc.
Le PSG paye énormément d’impôts
« Nous sommes respectueux de l’institution du fair-play financier. Nous essayons de rentrer dans ces règles, même si cela nous ralentit, nous empêche d’être performant et nous empêche de recruter. Malgré ces règles, nous arrivons à intégrer deux grands joueurs parmi les meilleurs du monde et qui tirent vers le haut tout le football français. Si cela dérange tellement qu’il faut que ces règles, qui avaient été définies, soient modifiées à nouveau pour nous contraindre… Alors peut-être qu’il faut arrêter d’être un bon élève. »
« Nous avons suivi toutes les règles, payés énormément d’impôts. Le PSG, en sept ans, c’est un milliard d’euros d’impôts. Si on parle de fair-play, il faut aussi parler de l’équité en matières de charges sociales et d’impôts. Le PSG paye à lui seul chaque année plu de charges sociales que tous les clubs allemands réunis et tous les clubs italiens réunis. Quand l’UEFA nous parle de fair-play, ce serait intéressant que ces éléments soient aussi pris en compte, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », estime encore Jean-Claude Blanc.