Benzema rigole sur Deschamps, Conte sur Richarlison, Guardiola sur Walker, Konaté sur la finale de Coupe du Monde : c’est l’actu foot de ce 11 mars.

La police britannique a ouvert une enquête cette semaine contre le défenseur de Manchester City Kyle Walker, accusé d’exhibitionnisme après une soirée dans un bar le week-end dernier au lendemain de la victoire contre Newcastle. Walker dément et son coach Pep Guardiola préfère ne pas trop parler. “Nous y avons répondu en interne en lui parlant. Ce n’est pas l’endroit pour discuter de choses d’ordre privé”, a lâché le coach espagnol.

Rien ne va plus à Tottenham pour Richarlison. Le Brésilien s’est lâche dans les médias. « Pourquoi je ne joue pas ? Je ne comprends pas non plus. Ça se passait bien, j’avais enchaîné contre West Ham et Chelsea, puis soudain il m’a mis sur le banc contre les Wolves. J’ai demandé les raisons, et il ne m’a rien dit (…) Cette saison, excusez le mot, ça a été de la merde, parce que je n’ai pas de temps de jeu, j’ai aussi été blessé. Mais quand j’entre sur le terrain, je donne ma vie”, avait-il lâché au micro de TNT Sports ces derniers jours.


Réponse d’Antonio Conte, son coach. « Il ne m’a pas critiqué. Il a dit que sa saison était merdique et je suis d’accord avec lui. Il a eu beaucoup de blessures. Il n’a marqué aucun but en Premier League et seulement deux buts en Ligue des champions. Il a été vraiment honnête pour dire que sa saison n’était pas bonne”, a déclaré le coach de Tottenham en conférence de presse.


Konaté: « on aurait du mourir sur ce match »

Le défenseur de Liverpool, Ibrahima Konaté, est revenu sur la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus contre l’Argentine en décembre dernier. Lors d’un entretien accordé au Youtubeur Colinterview, Ibrahima Konaté exprime quelques regrets sur la finale de Coupe du Monde. Pour lui, les Bleus auraient du donner encore plus. “Quand tu reviens à 3-3, tu te dis que c’est le scénario parfait. Ce soir, c’est pour nous. Là, c’est écrit, c’est pour nous (…) C’est une finale de Coupe du monde. Tu ne peux pas sous-estimer qui que ce soit. Les gens jouent avec autre chose. Tous les autres matchs, les gens jouent avec leurs qualités, leurs forces. Finale de Coupe du monde, c’est autre chose. C’est indescriptible, les gens ne jouent pas qu’avec leurs qualités”, a lâché Konaté.

“Il y a un autre truc dans leur mentalité qui fait que c’est autre chose. Je miserai plus sur la pression. Les Français ne nous en veulent pas, il y en a beaucoup qui sont dans l’état d’esprit “on ne croit pas en eux, ils vont se casser la figure, ils manquent beaucoup de joueurs. Au final, on est allé jusqu’au bout. Tout le monde était obligé de regarder, on n’avait pas le choix. On perd aux penaltys, c’est pour tout ça que les Français ne nous en veulent pas. Mais c’est vrai que les 75 premières minutes, j’étais sur le banc, je tournais (la tête) à droite et à gauche, je regardais les autres joueurs, ils avaient presque les larmes aux yeux. Moi, j’étais dans un état d’esprit où c’était trop dur. C’est comme quand tu vois des choses dans le monde et tu es impuissant, tu ne peux rien faire”, a-t-il raconté.

« Moi je dirais que dans cette situation-là, tous les coups sont permis. Parce que c’est ce qu’ils ont fait. Quand tu les voyais arriver sur des duels, ok ils vont au duel avec toi mais ils te mettent un petit coup après. Et toi tu te plains à l’arbitre. Mais non ! Mais on est cinglés ou quoi ? C’est une finale de Coupe du monde, il te met un coup, tu te relèves, comme si tu ne sentais rien. Ils sont dans la provocation, mais dès qu’ils voient qu’ils ont pris l’ascendant sur toi, ils gagnent en confiance. On aurait dû dès le départ mourir pour ce match-là. C’est l’erreur qu’on a faite, tous ensemble »

Deschamps sort du silence, Benzema rigole sur Twitter

Didier Deschamps a évoqué pour la première fois le départ de Karim Benzema des Bleus avant le Mondial. Dans un entretien accordé au Parisien, le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps évoque pour la première fois le dossier Benzema. « Karim nous a rejoints le 14 novembre après une période de semi-inactivité dans son club, rappelle Deschamps. Il a suivi un programme individualisé, son retour à l’entraînement collectif a été décalé. Je n’avais pas, comme avec Raphaël (Varane) d’ailleurs, pour objectif à 100 % de le voir débuter le premier match face à l’Australie ».

« Quand Karim s’est blessé, notre médecin l’a accompagné à la clinique Aspetar pour passer une IRM, poursuit-il. Karim a transmis les résultats à quelqu’un qui le suit à Madrid et qui lui a également donné un avis. Quand il est rentré à l’hôtel, il était déjà plus de minuit. J’ai rejoint Karim dans sa chambre avec notre docteur qui était venu me faire le compte rendu de l’IRM ».

Deschamps ajoute : « Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit: ‘C’est mort’. Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid. Au mieux, son retour à l’entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre ».

KB9 taille « l’audace » de Deschamps

« Dans sa communication sur son réseau social, il fait part de sa déception de devoir renoncer, mais justifie ce choix par son souci de penser à l’équipe. On est restés ensemble une vingtaine de minutes. En le quittant je lui dis: Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte ».

Deschamps dément aussi que Benzema aurait pu jouer la phase finale. « Il a joué trente minutes d’un match d’entraînement, note-t-il. Vous croyez vraiment que c’est comparable avec l’intensité d’une demi-finale de Coupe du monde? Malgré son talent et son statut que personne n’a jamais contestés, vous l’imaginez revenir au tout dernier moment? Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt ».

« Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire, poursuit-il. Karim le sait aussi. Je ne sais pas qui colporte pareilles rumeurs. Ce n’est même plus de la polémique, c’est de la malveillance. Si les sourires sont apparus, ce n’est pas parce que Karim nous avait quittés, mais parce que l’équipe gagnait ».

Enfin, Deschamps confirme qu’il a discuté avec Benzema après le Mondial. « Je l’ai appelé après la prolongation de mon contrat On a eu une longue discussion. Je l’ai recontacté plus récemment par rapport aux exigences administratives des préconvocations. Je voulais connaître sa position ». KB9 lui a « confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale », sans vouloir en donner les raisons.

« Quand je lui ai parlé, début janvier, sa décision n’était pas définitive. Elle l’est désormais et je me dois de la respecter. C’est un joueur important dans l’histoire de l’équipe de France qui s’en va ». Quelques minutes après la publication de cette interview, Benzema a réagi à sa manière sur Twitter. « Mais quelle audace », dit-il. Visiblement pas d’accord avec cette version.

Pavard devant la justice

Benjamin Pavard sera convoqué la semaine prochaine par la justice allemande. Benjamin Pavard dans le viseur de la justice. Selon L’Équipe, le champion du monde 2018 est convoqué mercredi prochain au tribunal d’instance de Munich.

Il sera alors jugé pour sa conduite en état d’ivresse, le 4 août dernier. Il avait été arrêté par la police à 2h36 du matin au volant de sa voiture avec 1,4 g d’alcool dans le sang. Le joueur pourrait écoper d’une amende d’environ deux mois de salaire et une suspension de permis d’une année.

Benjamin Pavard avait reconnu avoir « fait une erreur ». Le Bayern Munich l’a déjà condamné à une amende salée. Son permis est pour le moment juste confisqué.

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