Neymar est revenu à Paris ce vendredi. Le Brésilien va poursuivre sa rééducation au Camp des Loges.
Il a dribblé tous les journalistes, ou presque. Attendu sur un vol régulier d’Air France à Roissy, Neymar est finalement arrivé vendredi à la mi-journée à Paris en jet privé, après avoir passé le début de sa rééducation au Brésil.
Le Brésilien doit désormais se remettre en condition physique après deux mois sans jouer. Le médecin qui l’a opéré, Rodrigo Lasmar, a fait un petit point dans l’Equipe.
« Tout s’est bien passé. Il va achever la dernière phase de sa récupération à Paris. Il va intensifier le travail et reprendre contact petit à petit avec le terrain. Il sera entre les mains de ses préparateurs et du docteur Rolland », assure-t-il.
Le denier examen, celui qui validera sa santé en mode « bon pour le service », ce ne sera que mi-mai. Et Neymar pourrait donc rejouer avec le PSG d’ici la fin de saison. « Si Neymar est en mesure de rejouer avant la fin de saison du PSG, il rejouera », a ainsi lâché Rodrigo Lasmar.
Pour quelques minutes, mais surtout pour envoyer un message
Cette probabilité de le voir jouer quelques minutes contre Caen, le 19 mai prochain, est cruciale pour le PSG, histoire de marquer le coup et d’envoyer un message : oui, Neymar est à Paris, oui, il va y rester et oui, il se sent concerné par le club. Non, il ne va pas partir au Real Madrid comme l’affirme le presse espagnole quasiment tous les jours. Neymar sera bien présent pour la remise de l’Hexagoal et le gala de la Fondation PSG, deux événements importants de la fin de saison du club.
Mais le risque de le voir rechuter sur un mauvais geste d’un adversaire, sur une mauvaise réception, devrait être trop fort, à seulement quelques semaines de la Coupe du Monde.
Si le PSG et le docteur de la sélection du Brésil entretiennent le suspense, si Neymar lui-même laisse filtrer qu’il veut rejouer avec le PSG avant le Mondial, que le terrain lui manque, il y a fort à parier que non, on ne reverra pas Neymar en Ligue 1 avec le PSG avant août prochain. Et ce sera déjà une bonne nouvelle…
