L’UEFA a présenté la nouvelle version de son fair play financier. Les clubs seront scrutés à la loupe.
Le comité exécutif de l’UEFA a adopté jeudi soir une nouvelle version du FPF. Actuellement, les clubs ne peuvent pas dépasser les 30 millions d’euros de déficit cumulé sur trois saisons.
L’UEFA durcit le ton. Désormais, les clubs devront « publier leurs informations financières, y compris les commissions aux agents ». Ce qui devrait porter un sérieux coup de frein à l’inflation des transferts de joueurs constatés ces derniers mois, et les fameux « bonus ». « Une série de nouveaux indicateurs financiers vont permettre un monitoring (surveillance) du budget des clubs plus strict de la part de l’instance européenne de contrôle financier des clubs (ICFC) », indique l’UEFA.
Balance entre ventes et achats
Mais ce n’est pas tout. Si un club a un déficit de plus de 100 millions d’euros entre ses achats et ses ventes sur le marché des transferts, alors il devra donner des garanties à l’ICFC qui étudiera son cas dans la foulée. Pour exemple, le PSG a dépensé 400 millions d’euros à l’été 2017, pour seulement quelques ventes (Matuidi par exemple). La balance était donc déséquilibrée.
« Le monitoring de la période des transferts et de l’endettement va nous donner plus de possibilités de réaction à chaud. Avec effet immédiat. Cela va peu à peu dans le bon sens. Il y a moins d’opacité », assure une source proche de l’ICFC au Monde.fr.