Face à Di Maria et Pastore, Draxler a gagné des points
Julian Draxler a réussi un match plein samedi contre Bordeaux.
C’était le meilleur match de Draxler depuis son arrivée au PSG. Moyen l’an passé, sur le banc depuis le début de saison en raison de son retour tardif et du recrutement énorme en attaque, l’Allemand a fortement déçu depuis le début de saison.
En coulisses, son départ se prépare même pou cet hiver… à moins que. Contre Bordeaux samedi, Draxler a joue en milieu relayeur / meneur de jeu dans le milieu à trois. Et dès les premières minutes, il a réussi à récupérer quelques ballons, lui qui d’habitude rechigne à défendre.
Pas vraiment un 10 donc, mais plutôt une alternative à Rabiot et Verratti, même s’il n’en a pas le coffre physique. Emery, qui veut faire largement tourner cette saison, pourrait donc lui trouver du temps de jeu dans ce rôle, d’autant que Pastore se blesse sans arrêt et que Di Maria est plus crédible devant… quoi que. Car même si l’Argentin a joué aussi à ce poste en 2014 à Madrid, le profil de Draxler semble mieux convenir.
Dans ce rôle, Draxler a joué le rôle de piston remonteur de ballon, orientant le jeu beaucoup plus que lorsqu’il est placé sur un côté ou même en vrai meneur de jeu. Et l’Allemand a apprécié…. et même marqué.
« C’est mon meilleur match depuis le début de la saison. C’est correct, c’était difficile depuis le début, je ne jouais pas bien et pas beaucoup. Mais j’ai progressé et je suis content pour aujourd’hui. C’est un plaisir de jouer avec cette équipe ».
« 10 ? Cette position est bonne pour moi, je me sens bien sur le terrain. J’ai marqué un beau but du gauche, ce n’est pas habituel pour moi. C’est toujours difficile d’accepter d’être remplaçant. Je veux jouer tous les matchs comme les autres joueurs. Je suis heureux à Paris, j’aime jouer souvent et comme aujourd’hui, c’était très bon », a-t-il déclaré sur Canal+.
Les choses évoluent vite à Paris: presque déjà transféré la semaine dernière par tous les observateurs, Julian Draxler pourrait se trouver un nouveau rôle dans l’entre-jeu parisien… au détriment de Pastore.