Après la grosse défaite contre Montpellier, le staff du PSG a tout fait pour piquer les joueurs au vif.
Un simple accident de parcours ou une tendance lourd ? La défaite à Montpellier n’a vraiment pas plu en interne.
Et dès dimanche, Unai Emery a voulu remobiliser les troupes. « Devant le vestiaire, Unai Emery a demandé à son groupe de ne pas choisir ses matches. Les joueurs ne paraissaient pas forcément abattus par le scénario de la veille et l’Espagnol, réveillé tôt pour revoir la rencontre, a tenu à remettre quelques pendules à l’heure », écrit ainsi L’Equipe.
Nasser al-Khelaïfi au Camp des Loges
« Debout face à son groupe, le ton s’est voulu plus ferme, le débit en français toujours aussi rapide. « Tous les matches ont la même importance, a-t-il attaqué en substance, comme habité par le sentiment que son équipe avait négligé le rendez-vous à Montpellier. On doit montrer le même investissement, tout le temps », a-t-il insiste.
Côté dirigeant, la pression s’est fait plus subtile. Lundi, Nasser al-Khelaïfi « est venu en rajouter une petite couche, discrètement », lors de la séance d’entraînement, à la veille du match capital face à Ludogorets.
Selon L’Equipe, qui cite « un intime du vestiaire », aucun joueur n’est cependant abattu: « Ils sont convaincus que le match de samedi était un accident », dit-il. Lors de la séance de lundi, « tous sont apparus souriants, détendus, chambreurs pendant les toros d’échauffement, concentrés pendant le travail tactique ». Un bon signe ?