L’Equipe de France est confronté à un nouveau souci avec Kylian Mbappé qui avait décidé de boycotter une séance avec certains sponsors prévue mardi.
Les Bleus ne changeront pas leur convention avant le Mondial 2022. C’était l’info du week-end du côté de l’Equipe de France (enfin, mis à part les accusations portant sur les agressions sexuelles diverses). Et Kylian Mbappé va y répondre.
Ce lundi dans le quotidien L’Equipe, le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët, a annoncé sa décision de conserver la convention actuelle liée aux droits à l’image des joueurs de l’équipe de France jusqu’à la Coupe du monde 2022, trouvant le timing trop serré. Une convention que Kylian Mbappé trouvait inadaptée à la nouvelle génération.
Mbappé met la pression, la FFF plie
A l’AFP, Kylian Mbappé confirme qu’il ne participera pas à une séquence prévue ce mardi avec l’un des sponsors des Bleys. Mbappé «et ses représentants (…) regrettent vivement qu’aucun accord n’ait pu, comme demandé, être trouvé en amont de la Coupe du Monde», peut-on lire.
Mbappé réclamait notamment une révision de la convention tous les quatre ans, mais aussi un droit de regard par rapport aux marques choisies et aux médias sélectionnés et une refonte de la notion d’image collective, ainsi qu’une meilleure répartition de l’argent récolté par la FFF en faveur du football amateur. La séance prévue pourrait concerner Uber Eats, KFC ou Coca-Cola, précise RMC Sport.
Mais finalement, selon RMC, tout s’est arrangé. Le joueur participera aux activités prévues. La FFF s’engage à « réviser dans les plus brefs délais » la convention sur les droits à l’image des joueurs de l’Équipe de France. Mais Kylian Mbappé pourrait être sanctionné, en étant privé de sa prime de droits à l’image qui est de 25 000 euros par match. Il ne risque pas de match de suspension ou tout autre sanction sportive, précise RMC Sport.