Nicolas Douchez s’exprime pour la première fois dans L’Equipe dans l’affaire pour laquelle il sera prochainement jugé.
L’ancien gardien du PSG Nicolas Douchez comparaitra « violences en état d’ivresse sans ITT et dégradation matérielle du bien d’autrui » devant le tribunal correctionnel de Paris en février prochain. Loin donc de la version du Parisien. Le journal citait des sources policières évoquant des violences atroce. Mais rien de ceci ne serait arrivé, selon Douchez. « Le fait d’être sorti, d’avoir bu, de m’être emporté et d’avoir cassé des meubles, j’en endosserai pleinement les conséquences. Ce qui est délicat, en revanche, est d’avoir à assumer ce que je n’ai pas fait », dit-il.
Mais il veut « juste un peu rétablir la vérité ». « Et peut-être que parler me fera un peu de bien, aussi. C’est simple : il s’agit d’une soirée entre amis, dans un cadre privé, qui s’est prolongée et s’est mal finie. Elle s’est terminée par une dispute qui a un peu dégénéré, mais pas au point de ce qui a été balancé dans les médias ».
Il estime notamment que le terme employé dans un article du Parisien l’a profondément touché. « C’est surtout le terme « massacrée » qui m’a hanté durant plusieurs heures. Je regrette ce qui s’est passé, bien évidemment, mais jamais je ne m’en serais pris à quelqu’un. Je n’ai frappé personne. Il n’y a pas eu de violences physiques », assure-t-il.
« J’ai la sensation d’avoir été jugé instantanément, que personne ne s’est dit : peut-être devrait-on attendre de savoir ce qui s’est réellement passé. J’ai été lynché médiatiquement, j’ai été « massacré », pour reprendre le mot du Parisien. Dans dix ans, si mon fils tape mon nom sur le Net, il y a des chances qu’il voie ressortir cette histoire avant ma carrière. Ce n’est pas juste. », conclut-il.