Dans Le Parisien, Marco Verratti évoque les rumeurs sur ses supposés « écarts » de vie et ses blessures. Il assure tout faire de manière professionnelle.
Ses blessures. « Les blessures que j’ai eues ne sont pas comme se casser un genou. Tu ne sais jamais où tu en es. Avant d’être opéré, tu cherches à tout faire pour éviter l’opération. C’est comme ça que j’ai raté pas mal de matchs importants en deux ans. C’est pour ça qu’on a décidé de faire les deux opérations à un an de différence, parce qu’il n’y avait pas d’autre solution ».
Le coca. « Tuchel A-t-il interdit les sandwichs et les sodas ? Oui, c’est vrai. Dans le bus, lors de mon premier déplacement, j’ai demandé un coca et il n’y en avait pas. Quand on est allés à Nice, j’ai vu qu’il n’y avait rien du tout ».
Son hygiène de vie. « On parle beaucoup de mon hygiène de vie. J’accepte tout, mais je ne mène pas la vie qu’on me prête. Je suis un garçon comme tous les autres. Quand j’ai du temps libre, je profite de ma famille, de mes amis. Je ne sors pas tous les soirs. Si je fais ça, ce n’est pas la peine que je rentre à la maison, parce que ma femme va me tuer ! J’ai des enfants qui se réveillent à 7 heures tous les matins et qu’il faut emmener à l’école. Mes blessures, ce n’est pas un problème d’hygiène de vie. Je vis toujours de la même manière. »
Différence Tuchel / Emery. « Tous les entraîneurs ont une façon différente d’aller vers les joueurs, de leur faire comprendre les choses. Parfois avec Emery, c’était un peu compliqué. Tuchel ne joue pas. On voit qu’il est content à l’entraînement. On fait l’entraînement avec le sourire mais on est toujours sérieux, on sait ce qu’on fait. Travailler dur mais avec le sourire, c’est la meilleure méthode. Finalement, le football est toujours un sport, même si on est bien payé et que c’est devenu un travail pour tout le monde. Venir à l’entraînement avec le visage fermé, ça ne marche pas. On a retrouvé le sourire, on l’avait un peu perdu ».