Dans So Foot, Edinson Cavani revient sur ses trois années passées à jouer ailier.
Jouer sur un côté, ça n’a jamais vraiment été le truc d’Edinson Cavani.
Depuis son arrivée au PSG, El Matador devait occuper ce rôle pour laisser la place à Zlatan Ibrahimovic dans l’axe de l’attaque. Une situation qu’il a parfois mal vécue, mais qu’il a toujours accepté, puisque les deux joueurs n’avaient aucune animosité hors du terrain.
«Je n’ai jamais pensé à prendre sa place, je savais que ça n’allait pas changer avec cet entraîneur. Je me concentrais sur ce que je devais faire comme ailier. Mais beaucoup de mythes ont été créés autour de cette histoire. Dès que je suis arrivé, on a voulu nous opposer. On a des personnalités différentes, mais cet antagonisme n’existe pas. J’avais mon rôle dans l’équipe, et Zlatan était un coéquipier que je respectais, avec sa manière d’être à lui. Dans une équipe, chaque joueur doit mener la mission qu’on lui a confiée. Zlatan n’a pas changé ma manière de jouer, il ne m’a pas empêché de m’exprimer sur le terrain. »
En 9, c’est moins bien…
« Ce qui me convient, c’est de jouer 9, à mon vrai poste ! Plus que la tactique ou la possession, ce qui changeait les choses, c’est que je ne jouais pas à mon poste naturel. J’ai essayé de m’adapter, mais quand le PSG m’a acheté, j’étais avant-centre depuis trois ans à Naples. On verra ce qui se passe dans la saison, mais savoir que je vais être l’avant-centre du PSG me donne de la confiance et de la force. »
Mais pour le moment, avec un but en trois matchs, Edinson Cavani… est moins en réussite que sur un côté.
