Jean-Michel Aulas a réagi aux rumeurs selon lesquelles la LFP réfléchit à l’idée d’imposer des quotas en Ligue 1.
Il avait promis, mais n’a pas tenu plus d’une semaine. Jean-Michel Aulas a abordé la question des quotas en Ligue 1, et notamment l’impact que cette mesure aurait sur le PSG.
« Le Paris Saint-Germain le sait bien aussi, c’est une chance fantastique pour lui. (…) Il a tous les ingrédients pour bénéficier de cette réforme. Il ne le sait pas encore mais cette réforme est faite pour lui. (…) Nous avons affaire à des gens très intelligents ».
Naming, quotas… etc
« Les gens du PSG n’ont pas attendu qu’on leur souffle un certain nombre de choses pour prendre des décisions. Ils viennent d’annoncer la création d’un centre d’entraînement et un centre de formation pour 250 millions d’euros dans la banlieue parisienne », a-t-il dit dans l’Equipe.
Selon Le Parisien, Didier Quillot, le directeur général exécutif de l’instance, réfléchit à en effet à « plusieurs pistes pour améliorer le Championnat de France, comme le naming de la Ligue 1 et des stades ou encore la baisse des charges ».
La principale mesure envisagée serait de limiter les effectifs professionnels, comme c’est le cas en Série A, ou en Ligue des Champions, et en imposant un nombre minimum de joueurs formés au club… Même si le PSG, de ce côté là est plutôt armé avec Rabiot, Kimpembe, Augustin, Ikoné, ou N’Kunku. Le PSG est aussi dans les clous avec les joueurs formé en France : Aurier, Kurzawa, Ben Arfa, Matuidi, Krychowiak notamment.
Mais la LFP pourrait aller plus loin et imposer un quotas sur ces joueurs non pas simplement dans les effectifs, mais sur les feuilles de match, affirme ainsi Le Parisien. Et là, le PSG serait un peu plus coincé.
L’objectif principal de ces mesures serait notamment que les clubs soient obligés à investir en France pour recruter français, ou des joueurs étrangers formés en France. L’argent du PSG serait donc redistribués dans les clubs français, et non dans des super puissances en Angleterre, en Espagne ou au Brésil.