La Maire de Paris, Anne Hidalgo, répond sèchement au PSG, qui dépose son projet de rachat du stade de France ce jeudi.

Le PSG va-t-il quitter le Parc des Princes ? L’idée est lancée officiellement ce jeudi avec la candidature du club au rachat du stade de France. Car la maire de Paris ne veut pas vendre le Parc. Sur RFI, Anne Hidalgo réaffirme la position : pas de vente «Ma position est-elle irrévocable ? Oui, parce que vous savez, on avait ouvert la porte à la possibilité de vendre le stade à notre club. Car c’est vrai que dans le modèle économique des grands clubs, ils sont presque tous propriétaires et cet argument, on l’a bien sûr regardé. La deuxième chose c’est que pour vendre, il fallait quand même, d’abord qu’il y ait respect des règles parce que ça appartient aux Parisiens, ça ne m’appartient pas personnellement ».

« On est dans un pays où l’état de droit fonctionne, donc il y a des procédures. Il y a aussi des prix qui doivent être fixés et doivent correspondre au bien. J’avoue que, quand à l’issue de tout un processus où on a discuté et essayé d’évaluer ce que pouvait être le prix du Parc des Princes, le club a proposé 38 millions d’euros… je pense que le mot ‘ridicule’ est effectivement celui qui convient», a lâché la Maire de Paris, qui attendait plutôt 350 millions d’euros pour le Parc.


« Prête à assumer le départ du PSG du Parc ? Je pense qu’ils ne partiront pas »

«Par ailleurs, on s’est dit qu’il n’y a pas de chemin, qu’il n’y avait plus de chemin possible, arrêtons de discuter pour ne pas arriver à un accord. Et puis on est dans un état de droit vous savez. Je ne sais pas si c’est par rapport au Qatar. On est dans un état de droit. Oui c’est vrai que chez nous, les stades ne poussent pas comme des champignons, oui c’est vrai que vous n’arrivez pas avec vos paquets de millions et devenez acquéreur de n’importe quel bien pour n’importe quelles conditions», a-t-elle dit.


La Maire de Paris évoque le départ du PSG du Parc des Princes. «Prête à assumer le départ du PSG du Parc ? Je pense qu’ils ne partiront pas. D’abord, car les mêmes règles que j’évoque, qui sont celles de l’état de droit dans lequel nous sommes, s’appliquent aussi à l’Etat. C’est très compliqué de céder un stade, même si le Président de la République a ouvert cette possibilité. Donc pour que le processus, dans lequel s’est engagé le club pour acquérir le Stade de France, aille à son terme, on n’est pas au bout…», dit Anne Hidalgo.

«Du bluff avec le Stade de France ? Peut-être un peu de bluff ou peut-être de l’incompréhension de ce que sont nos règles démocratiques. Un stade, ça n’appartient pas à la Maire de Paris. Pour vendre un bien comme celui-là, il faut évidemment passer avec des votes en Conseil de Paris. Oui, des votes en Conseil de Paris, cela veut dire qu’il faut une majorité pour le faire. Et que par ailleurs, on ne soit pas accusé de spolier les Parisiens en vendant un bien à un prix qui ne serait pas le sien», conclut-elle.

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