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Affaire Kurzawa: la FFF et Deschamps au courant depuis des mois ?

Layvin Kurzawa victime de chantage à la vidéo, ce ne serait pas une surprise pour la FFF.

Europe 1 lâchait une bombe ce lundi matin: Layvin Kurzawa victimes de malfaiteurs voulant lui extorquer des dizaines de milliers d’euros pour ne pas divulguer une vidéo le montrant en train de critiquer Didier Deschamps. L’affaire a été résolue rapidement par la police et les maitres-chanteurs arrêtés.

Mais voilà, selon RMC, l’affaire remonte en fait à plusieurs mois. Et « Layvin Kurzawa a appelé Didier Deschamps avant le dernier rassemblement de l’équipe de France et les deux matchs face aux Pays-Bas et au Luxembourg », pour le prévenir de cette affaire.

La vidéo aurait été tournée selon RMC au domicile de Layvin Kurzawa et non dans une chicha comme dévoilé initialement. « Le joueur du Paris Saint-Germain fume la chicha avec des amis. Habillé d’un maillot de l’équipe de France, le défenseur prend du bon temps. Un ami de longue date, du centre de formation de l’AS Monaco, sort alors son portable » écrit le site web de la radio.

« A ce moment-là, Layvin Kurzawa sait qu’il est filmé. Son ami se prend pour un journaliste d’une chaîne de télévision et demande à Layvin Kurzawa en substance: « Dites-nous un peu ce que vous pensez de Didier Deschamps? » Tout en fumant sa chicha, le Français a tenu des propos insultants sur le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps. Des propos très insultants », poursuit RMC.

Ensuite, il y eu chantage et le « maître chanteur annonce à Kurzawa qu’il est prêt à sortir la vidéo avant la Coupe du monde si l’ancien Monégasque ne paie pas ». C’est à ce moment là que Kurzawa prévient la police et Didier Deschamps.

Le silence de la FFF, lui, est plus problématique, alors que certains joueurs, semblent définitivement écartés des bleus pour leur ennuis judiciaires (Benzema) ou leur comportement (Nasri, Valbuena).

Contactée par RMC, la FFF « explique dorénavant que l’affaire sera traitée en interne ». Le PSG « n’a, pour le moment, pas prévu de commenter publiquement cette affaire », conclut RMC.

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