Dans la Provence, Pablo Longoria évoque les remous à l’OM : le départ de Marcelino, la réunion houleuse avec les supporters…

Le président de l’OM sort du silence. Quatre jours après la réunion avec les Ultras qui a fait vaciller le club, Pablo Longoria s’explique. «Mon objectif était d’adresser un message pour qu’on aille ensemble dans la même direction, d’être positif. Je m’étais préparé aux critiques mais je restais optimiste quant à l’avenir. J’ai pu parler deux minutes, puis on m’a coupé et ça a dérapé très vite…» , raconte l’Espagnol.

«On nous a dit : « Démissionnez tous les quatre (Longoria, Ribalta, Tessier, Iriondo, ndlr), sinon c’est la guerre ». Les limites ont été dépassées, juge-t-il. En 2023, un dirigeant de n’importe quel club ne peut pas subir ces menaces. Je ne les accepte pas. Je n’ai pas eu peur, mais j’étais choqué, je considère que ce n’est pas normal. Je n’avais pas le droit à la parole. Je n’étais pas le président du club dans cette réunion. Comment dialoguer quand quelqu’un veut te prouver sa supériorité ?», lance-t-il.


Marcelino, dans une déclaration suite à son départ, a accusé les groupes de supporters d’avoir proféré des menaces contre la direction de l’OM, affirmant que cela avait pesé dans sa décision de démissionner.


« Après le communiqué officiel publié par L’Olympique de Marseille et dans lequel est détaillé la gravité des faits survenus le lundi 18 septembre, lorsque les représentants des groupes de supporters ont exigé du Président et de son comité directeur leur démission, avec des menaces personnelles allant jusqu’à de possibles conséquences sur leur intégrité physique et morale au cas où ils refuseraient de se démettre de leurs responsabilités, ce staff technique que je dirige tient à communiquer ce qui suit », introduit le technicien espagnol.

« La situation instable d’aujourd’hui indique clairement que le projet sportif pour lequel nous avons été recrutés ne peut être mené à bien, poursuit Marcelino. Les volontés d’intimidation et les attaques individuelles dont le président et son comité directeur ont été la cible lundi, alors que le championnat n’en est qu’à sa 5ème journée, laissent augurer des lendemains incertains au cours desquels les conditions de travail ne sont pas les plus appropriées pour exercer notre profession avec sécurité et dans la normalité habituellement inhérente à un club de football. »

 

 

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