Zizou pourrait revenir sur un banc, l’OM en balance avec Séville pour un rachat et Marcelino qui critique ouvertement l’OM: c’est l’actu foot de ce 11 octobre.
Zinedine Zidane a évoqué son avenir lors d’une interview pour Sky Sports. La Juventus ? Pourquoi pas… Zizou au PSG, Zizou à l’OM, Zizou en Arabie Saoudite… ou nulle part. Lors de sa présence à Turin pour célébrer le centenaire de la famille Agnelli, propriétaire historique de la Juventus, Zinedine Zidane a été interrogé sur son avenir. Comme on pouvait s’y attendre, l’entraîneur français a éludé les questions concernant son futur à court terme.
« Je profite de la famille et nous verrons plus tard, a répondu le champion du monde 1998 pour la Sky, lui qui ne ferme pas la porte à la Vieille Dame. Tant que je serai entraîneur, il y aura toujours des rumeurs. Nous verrons plus tard. »
Zinedine Zidane vise bien évidemment toujours le banc de l’Equipe de france, mais il est pour le moment détenu par un certain Didier Deschamps… jusqu’en 2026.
La vente de l’Olympique de Marseille à un groupe lié à l’Arabie saoudite revient sur le devant de la scène : le média britannique The Independent assure entité affiliée à l’État saoudien cherchait à acquérir un club européen de taille similaire à Newcastle. L’OM bientôt vendu ? Franck McCourt assure que non, mais The Independant confirme. L’Arabie Saoudite y pense… parmi d’autres. Et hésite donc. Ce fonds penserait à acheter soit le FC Valence en Liga espagnole soit l’OM en Ligue 1 française.
Bien qu’un rachat par le fonds d’investissement public saoudien, propriétaire de Newcastle, ne soit pas actuellement envisagé, des intermédiaires travaillent activement pour une entité liée à l’État saoudien et ont réalisé des progrès significatifs en vue d’une éventuelle opération.
Les Saoudiens voient en Valence et en l’OM des opportunités attrayantes pour plusieurs raisons : ce sont des clubs historiques, leurs performances récentes ne correspondent pas à leur riche passé, et ils offrent un potentiel de croissance considérable même avec un investissement modéré.
Alors que le club espagnol évolue en Liga, une compétition perçue comme plus attractive, le propriétaire actuel, Peter Lim, hésiterait à vendre, ce qui pourrait favoriser l’OM. Toutefois, la décision finale dépendra de la volonté du propriétaire de l’OM, Frank McCourt, de céder le club.
Après son passage à l’Olympique de Marseille, Marcelino, qui avait rejoint le club en pré-saison avant de partir après seulement quelques matchs, a choisi de s’exprimer sur la situation. L’entraîneur espagnol a vivement critiqué le comportement des supporters, qu’il estime avoir mis en péril le club marseillais ainsi que son projet. Marcelino sort du silence. Quelques jours après son départ de l’OM, il se confie dans L’Equipe. Et ce n’est pas tendre. « (Je me sentais) Très en colère, déçu et triste. Nous avions mis tout notre enthousiasme pour développer un projet super attractif, dans un grand club. En tout cas, on pensait que c’était un grand club dans tous les sens du terme, a expliqué Marcelino, mais ces événements déplorables démontrent que ce n’est pas un club aussi grand que ce qu’il voudrait être. Certains supporters radicaux qui veulent influer en permanence sur les événements l’empêchent d’être un grand club. »
« J’ai fait vingt ans comme entraîneur, et presque vingt ans comme joueur professionnel auparavant, et je n’avais jamais vu cela de ma vie. Et je pense que je ne le verrai plus. En tout cas je l’espère vraiment. C’est une façon de procéder qui est très loin de ce que doit être la réalité, en 2023, dans un pays civilisé. Le football c’est de la passion, d’accord, mais il y a des limites. »
« Mon expérience très courte me fait penser que c’est un club où créer un projet est absolument impossible. Parce qu’un club aussi grand ne peut pas être manipulé par quelques-uns. Les clubs sérieux sont dirigés par le haut, et chaque problème, chaque situation est gérée et sanctionnée si besoin », a poursuivi Marcelino.
« Les supporters sont des supporters, ils transmettent de la passion et ils sont nécessaires. Vivre les matchs à domicile au Vélodrome, c’est magique, vraiment, c’est différent de tout ce que j’ai vécu. Donc les supporters encouragent, les dirigeants travaillent et, à la fin de la saison, on fait les comptes. »
« Mais pas après deux mois. Cela semble vouloir dire que tout a été orchestré bien en amont. Les clubs doivent évoluer, pas régresser. Et l’OM, comme le montrent les résultats depuis un bout de temps, est un club qui, au lieu d’évoluer, régresse. »