Après le Barça, le Real Madrid accusé de corruption d’arbitre

Des allégations explosives ont récemment ébranlé le monde du football espagnol, impliquant deux personnalités de premier plan, Sandro Rosell, l’ancien président du FC Barcelone de 2010 à 2014, et Florentino Perez, l’actuel président du Real Madrid. Ces allégations portent sur des activités présumées de corruption en relation avec l’influence sur les arbitres dans le football.

Lors d’une entrevue accordée à la radio catalane Rac1, José Manuel Villarejo, un ancien commissaire de police espagnol âgé de 72 ans, a révélé avoir découvert des pratiques douteuses impliquant Sandro Rosell dans ses relations avec les arbitres. Cette découverte a été faite alors qu’il enquêtait sur les liens présumés entre Rosell et le mouvement indépendantiste catalan, bien que Villarejo ait finalement conclu que Rosell était davantage un lobbyiste dans le monde du football.

Ces accusations surviennent à la suite de l’implication de Sandro Rosell et de Josep Maria Bartomeu, son successeur en tant que président du FC Barcelone de 2014 à 2020, dans l’affaire Negreira. Cette affaire concerne un ancien responsable de l’arbitrage qui aurait reçu des paiements substantiels pour fournir des conseils au club catalan.

José Manuel Villarejo ne s’est pas arrêté là, accusant également le Real Madrid et affirmant que « tous les présidents », y compris l’actuel président Florentino Pérez, avaient recouru à des pratiques similaires. Il a souligné que des activités similaires avaient déjà été détectées au Real Madrid avant l’affaire Negreira. Cependant, il a noté qu’il serait quasiment impossible de poursuivre Florentino Pérez en justice, le qualifiant d' »intouchable ».

Le Real Madrid a rapidement réagi en annonçant la mise en place d’une « action judiciaire correspondante » en réponse aux propos de José Manuel Villarejo, qualifiant ces accusations de « fausses ». Cette réaction pourrait potentiellement déboucher sur une plainte pour diffamation contre l’ancien commissaire de police.