Lors d’une conférence de presse à la veille du match de Ligue 1 entre l’OL et le PSG, Luis Enrique a été interrogé sur le conflit opposant Nasser Al-Khelaïfi à John Textor. Il a préféré ne pas envenimer la situation et a adopté une approche diplomatique.
Luis Enrique la joue diplomatique. Toute la semaine, c’était la guerre entre Nak et Textor. Conflit d’intérêt, pression… on entend de tout mais le coach du PSG estime qu’il doit la jouer corporate.
« Je vais vous dire quelque chose très simplement. Je pense que chaque président défend son club. Je suis très fier que Nasser soit notre président et qu’il défende le club et tous nos supporters de la meilleure des manières. Chacun a ses intérêts et les défend. Je n’ai rien d’autre à dire. J’aime bien sûr que notre club défende nos intérêts, c’est logique », a répondu le technicien parisien en conférence de presse, ce samedi.
L’été dernier, la tension entre John Textor et Nasser Al-Khelaïfi s’est considérablement accrue. Après une interview enflammée dans la presse brésilienne, où Textor déplorait être en concurrence avec un « pays » (le Qatar) plutôt qu’avec un simple propriétaire, le PSG a réagi en adressant à Textor une mise en garde juridique via son secrétaire général, Victoriano Melero, dénonçant des propos jugés déplacés et irrespectueux.
Par ailleurs, le dossier des droits TV a révélé des visions opposées : alors qu’Al-Khelaïfi s’opposait à la création d’une plateforme dédiée à la Ligue 1, Textor défendait fermement cette initiative. Récemment, Textor a même affirmé qu’Al-Khelaïfi exerçait une influence décisive sur certains présidents de clubs, assurant leur stabilité tant qu’ils restent fidèles à ses directives. Ce conflit vient pimenter la confrontation à venir entre l’OL et le PSG, déjà marqué par la victoire 3-1 de Paris lors du match aller.