Coup de théâtre judiciaire en Espagne. L’ancien international brésilien Daniel Alves a obtenu ce vendredi 28 mars l’annulation de sa condamnation pour viol.
Retournement de situation fou en Espagne. Dani Alvès, condamné en février 2024 à quatre ans et demi de prison pour des faits remontant à décembre 2022, voit toutes les charges levées après la décision de la Cour supérieure de justice de Catalogne.
Dans son arrêt, la cour a pointé « une série de manquements, d’imprécisions, d’incohérences et de contradictions » dans la décision rendue en première instance. Les magistrats estiment que « les éléments de preuve ne permettent pas de conclure que les normes requises par la présomption d’innocence ont été dépassées ». En clair, les preuves n’étaient pas suffisantes pour justifier une condamnation.
14 mois en prison
Conséquence directe : toutes les mesures prises contre Alves sont abandonnées. L’amende de 150.000 euros, l’interdiction d’approcher la plaignante, la liberté surveillée… tout est annulé. « La justice a été rendue, il a été prouvé qu’Alves est innocent », a déclaré son avocate Inés Guardiola.
Daniel Alves, qui avait passé 14 mois en détention (dont une partie en préventive), était accusé d’avoir violé une jeune femme de 23 ans dans une discothèque de Barcelone. Il avait changé plusieurs fois de version, affirmant d’abord ne pas connaître la plaignante avant de reconnaître une relation sexuelle consentie. L’annulation de sa condamnation marque aussi un revers pour le ministère public, qui réclamait neuf ans de prison.
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