Après une journée de garde à vue, Christophe Galtier voit les ennuis s’accumuler dans l’affaire de discrimination présumée à Nice.
Christophe Galtier a été « déféré au parquet en vue de sa convocation devant le tribunal correctionnel de Nice. La date a été fixée le 15 décembre 2023. Il sera jugé des chefs d’inculpation de harcèlement moral et discrimination à raison de l’appartenance ou de la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée », annonce le procureur de Nice.
Il avait passé la journée en garde à vue à Nice. En revanche, aucune poursuite n’a été retenue contre son fils adoptif, lui aussi entendu.
Le tribunal correctionnel pourrait condamner Christophe Galtier au maximum à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende selon les articles 225-1 et suivants, 222-33-2 et suivants du Code pénal.
Du côté du PSG, selon Laurent Fellous, avocat spécialiste en droit du sport, les dirigeants pourraient revoir à la baisse leur accord de séparation, qui se négocie justement actuellement. « Sur le fait d’une éventuelle sanction en décembre, du point de vue du licenciement, c’est plus complexe. L’employeur peut licencier dès lors qu’une éventuelle condamnation occasionnerait un trouble objectif au fonctionnement de l’entreprise. Au regard de l’image du PSG et des enjeux financiers importants, ça pourrait être un argument pour leur permettre de négocier à la baisse l’indemnité des négociations avec Christophe Galtier. »