Le PSG ne sera finalement pas candidat au rachat du stade de France : deux options sont désormais possibles.
Bien que le Paris Saint-Germain ait manifesté son intérêt pour cette démarche, le club de la capitale a finalement décidé de ne pas déposer officiellement de dossier, selon Le Parisien. Cette décision intervient après l’annonce de le tree au capital d’Arctos, qui a « joué un rôle non négligeable dans la décision de se concentrer sur d’autres projets ».
Selon L’Equipe, ça a coincé notamment en raison… des matchs des Bleus, pour le rugby ou le foot. « Le statut de consortium de l’enceinte pour les 25 prochaines années posait problème au club parisien. En effet, en cas de rachat, le nouveau propriétaire devait faire valoir le droit de priorité pour la FFF (Fédération française de football) et la FFR (Fédération française de rugby) jusqu’en 2050. Cette obligation non négociable a donc été rédhibitoire pour le PSG. »
Le PSG a désormais deux options : construire son stade sur un nouveau site et un projet avancé d’extension du Parc des Princes à environ 60 000 places, évalué à plus de 500 millions d’euros. Mais le PSG espère toujours une vente de l’enceinte, ce que la maire de Paris, Anne Hidalgo, refuse pour le moment.
Selon L’Equipe, « les éléments de langage diffusés par le club » semble diriger le PSG vers la construction d’un nouveau stade… mais le club pourrait aussi bluffer pour mettre la pression sur la mairie de Paris, qui n’a pas non envie de voir partir le PSG.
Car dans les faits, trouver un nouvel emplacement pour un stade est une tâche difficile. Poissy ne semble pas être une option viable en raison du manque de transports en commun. Les hippodromes de Longchamp et Auteuil pourraient également poser problème, car la ville de Paris pourrait ne pas faciliter les choses pour le PSG en cas de départ du Parc. Concernant l’hippodrome de Saint-Cloud, l’accord avec France Galop n’est pas évident. Une autre piste possible pourrait être la reconversion d’immeubles de bureaux vides, dont plusieurs se trouvent à Rueil 2000 et à La Défense.
