Lors de la finale de la Coupe de France perdue par le PSG face à Rennes il y a quelques années, Neymar avait frappé un supporter rennais qui insultait les joueurs parisiens en tribune. Ce fait divers avait fait polémique, mais selon l’émission Complément d’Enquête, le dossier cache des pratiques bien plus troubles.
Le PSG aurait cherché à faire pression sur ce supporter, prénommé Nelson. L’ancien directeur de la communication du club, Jean-Martial Ribes, aurait activement participé à une campagne de harcèlement en ligne via une « armée numérique » mise en place par le club.
« Il faut monter un dossier rapide sur lui. Il a peut-être un casier ? Il faut le défoncer, pourrir son Insta et son Twitter », aurait-il déclaré selon l’émission. L’intéressé n’a pas réagi.
« Il faut le défoncer »
Des informations personnelles auraient été collectées illégalement, et un témoin a confirmé que Ribes agissait « pour se faire bien voir de Nasser ». Une nouvelle affaire embarrassante pour la direction du PSG, pointée du doigt pour des méthodes jugées illégales et abusives.
Dans ce Complément d’Enquête, plusieurs figures du football français ont aussi accepté de s’exprimer – parfois anonymement – sur l’influence de Nasser Al-Khelaïfi et du PSG dans l’organisation de la Ligue 1.
« La Ligue 1 fonctionne comme une mafia »
Deux présidents de clubs, sous couvert d’anonymat, n’ont pas mâché leurs mots. L’un d’eux dénonce : « La Ligue 1 fonctionne comme une mafia, il est vraiment là le sujet, il est au cœur du malaise du football français. » Un autre enfonce le clou : « Le PSG et beIN Sports contrôlent complètement la Ligue, à tous les niveaux. »
Des accusations lourdes qui témoignent d’un climat particulièrement tendu entre le PSG et une partie des dirigeants du football français.
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