PSG Féminin : Tensions internes après le retrait du brassard de capitaine à Grace Geyoro. Rien ne va plus pour l’entraîneur Fabrice Abriel, pourtant arrivé l’été dernier.
L’ambiance au sein du vestiaire féminin du PSG est au plus bas après une série de tensions, notamment liées à la gestion de l’équipe par l’entraîneur Fabrice Abriel. Le point de rupture a eu lieu cet été, lorsque Grace Geyoro, capitaine de l’équipe, a vu son brassard lui être retiré par Abriel après un conflit avec lui pendant le stage de pré-saison en Australie. Cette décision a entraîné des divisions au sein du groupe, avec des clans qui se sont formés et des tensions croissantes entre certaines joueuses et la direction.
Si l’équipe a connu des hauts et des bas sur le terrain, avec des éliminations précoces en Ligue des Champions et des performances inconstantes, les relations humaines ont pris une tournure compliquée. Grace Geyoro, mise à l’écart du groupe principal pendant un temps, a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle perçoit comme de la « méchanceté » et de l’« injustice » dans sa gestion par Abriel. De son côté, Marie-Antoinette Katoto, bien que soutenant Abriel, a reconnu une « ambiance pesante » dans le vestiaire et a appelé à « crever l’abcès » pour pouvoir avancer.
« Ambiance pesante » dans le vestiaire
Les recrues estivales, comme Griedge Mbock et Mary Earps, ont également eu du mal à s’adapter à cette atmosphère tendue. Katoto, quant à elle, a confirmé qu’elle quittera le PSG en fin de saison, n’envisageant pas de prolonger son contrat avec le club. Elle a fait part de son désarroi suite aux départs importants de l’été, notamment celui de Tabitha Chawinga pour l’OL. En dépit de la bonne forme actuelle du PSG en championnat, l’équipe devra faire face à de nombreux défis internes pour espérer surmonter ces crises et terminer la saison sur une note positive.
Le PSG est actuellement à la 2e place du classement de la D1 Arkema, derrière l’OL, avec un retour à venir contre les Fenottes, qui pourrait être décisif dans la course au titre. Mais, pour Katoto et d’autres, il semble que la fin de l’aventure parisienne soit déjà écrite.
