Le PSG affrontera Monaco lors de la 16e journée de Ligue 1 ce mercredi. A la veille du match, Luis Enrique a répondu aux questions des journalistes.
La Ligue 1 déjà pliée ? « Non, les championnats se gagnent de façon mathématique, mais à la fin d’une saison. Il y a trois jours, ils étaient à cinq points. Maintenant, ils sont à sept points. Mais par rapport au nombre de matchs à jouer, les avantages peuvent être remontés ».
La Ligue 1, c’est dur. « Monaco, je crois sans aucun doute, a été l’un des adversaires les plus coriaces, cette saison et la saison passée. (…) L’an dernier, Brest, Lens, Rennes et Nice ont bien joué. Cette année, on peut voir en Ligue des champions qu’il y a plus d’équipes que le Paris Saint-Germain qui peuvent avoir des résultats. On le voit avec Lille. Le niveau de la Ligue 1 est plus haut que ce qu’on m’avait dit ».
Kolo Muani et Skriniar de retour ?
Hakimi au repos ? « Nous jugeons le temps de jeu, mais aussi le profil physique de chaque joueur. Hakimi est un joueur de pointe, de qualité mondiale sans aucun doute. C’est un des joueurs les plus utilisés la saison passée, idem cette saison, et il a fait les JO. On essaie de compenser ces efforts avec des périodes de repos, mais ce n’est pas évident. Notre objectif est d’essayer de faire reposer nos joueurs dans la mesure du possible ».
Les indésirables Kolo Muani et Skriniar de retour ? « Demain, nous avons un match très difficile contre Monaco. L’un des adversaires directes en championnat. Comme à chaque match, j’essaie de convoquer les 20 joueurs que j’estime les mieux préparés pour ce match. Je pourrais expliquer mes choix, mais je ne le fais pas. Les décisions disent tout de façon très claire. Les situations sont réversibles. Un joueur, même s’il se trompe, c’est réversible. Absolument toutes. Mais les décisions, je n’approfondis pas. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait, je préfère qu’on me critique ».
Luis Enrique veut doubler les postes
Des recrutements cet hiver ? « J’aimerais avoir deux joueurs à chaque position qui soient des titulaires, et qu’il y ait une concurrence réelle. J’ai ça avec les trois gardiens, ils sont prêts à jouer. Avec les joueurs de champ, parfois on perd des joueurs. Pour moi, la base, pour grandir en tant qu’équipe, c’est surtout cette idée que les joueurs ne sachent pas s’ils vont jouer ou non. Que s’ils se détendent un peu trop, qu’un autre peut jouer à leur place. C’est au bénéfice de l’équipe. C’est le chemin que je vais suivre ».
Kimpembe ? « Je n’ai aucune idée (de date de retour à la compétition, ndlr). C’est un cas très différent, ça fait deux ans qu’il ne joue pas de façon continue. Il y a eu deux rechutes de blessures différentes. Ce serait très risqué d’accélérer le processus. Les entraînements et la charge de travail indiqueront son évolution. C’est plus physique que médical. Mais je ne sais pas quand il sera parfaitement compétitif ».
Dembélé, une vieille relation
Sa relation avec Dembélé ? « Dembélé, je le vois comme toujours. Je le connais très bien, ça fait des années que je le connais. Je l’ai toujours défendu en tant que joueur. C’est une personne très sympathique. Et voilà. À partir de là, je veux qu’Ousmane donne la meilleure version de lui-même. C’est la même chose avec tous les autres joueurs. Quand je prends une décision avec un joueur, si je considère qu’il faut agir ainsi pour le joueur et pour l’équipe, je le fais ».
« J’aime être proche des joueurs, être en contact continu, mais je n’y arrive pas avec tout le monde. Mais quand un joueur n’a pas très envie de me voir, j’essaie de respecter son espace et d’accepter sa position. Mais j’aime communiquer avec mes joueurs, qu’ils aient cette liberté pour me dire ce qui est opportun. Mais mon travail, je le connais, je sais ce que je dois faire. Mes décisions dépendent de ce que je vois. Je finis toujours par dire que je peux me tromper, mais que je me trompe avec mes idées et pas celle des autres ».