Le conflit entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain prend de l’ampleur. L’UEFA a donné jusqu’au 15 janvier au club pour régler ses arriérés de paiement, une obligation qui concerne aussi les anciens joueurs.
Le différend entre Mbappé et le PSG s’intensifie. L’attaquant du Real Madrid, auteur de 10 buts en 17 matchs de La Liga cette saison, réclame toujours 55 millions d’euros au club parisien pour des salaires et primes non versés, à la suite de son départ libre l’été dernier. Malgré des décisions favorables des commissions juridiques de la LFP, le PSG refuse de régler cette dette.
L’UEFA prête à intervenir
Le PSG doit maintenant convaincre l’UEFA qu’il est en règle. Selon la réglementation de l’instance européenne, les clubs participant à ses compétitions doivent s’assurer de ne pas avoir d’arriérés envers leurs employés. Si l’UEFA juge le PSG en faute, elle pourrait imposer un accord de règlement entre le club et Mbappé, l’obligeant ainsi à lui verser les 55 millions d’euros réclamés. Selon l’article 82 du règlement de l’UEFA : « Au 15 juillet, 15 octobre et 15 janvier, le bénéficiaire de la licence ne doit avoir aucun arriéré de paiement envers son personnel, dû au plus tard le 30 juin, 30 septembre et 31 décembre. »
Cette obligation s’étend à tous les clubs, qui doivent fournir une déclaration confirmant l’absence d’arriérés à chaque échéance. Le PSG doit donc soumettre cette déclaration à l’UEFA avant le 15 janvier.
Des sanctions à la clé pour le PSG ?
Le PSG reste serein et assure qu’il fournira toutes les informations demandées par l’UEFA d’ici le 15 janvier. Cependant, l’entourage de Mbappé estime que l’instance européenne possède déjà suffisamment d’éléments pour sanctionner le club. Si l’UEFA considère que le PSG est en tort, le club pourrait être contraint de régler les 55 millions d’euros dus à l’attaquant.
En cas de non-paiement, le règlement de l’UEFA prévoit des sanctions sévères, allant de l’avertissement à des amendes, voire des exclusions de compétitions futures ou un retrait de titres. Bien que ces sanctions extrêmes soient encore loin d’être une réalité, ce litige pourrait néanmoins engendrer de nouvelles complications pour les dirigeants parisiens.