Nasser veut garder Matuidi, mais en coulisses… ça négocie
Après le tirage au sort de la Ligue des Champions, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a fermé la porte à un départ de Blaise Matuidi.
« Il va rester», a-t-il dit au micro d’Infosport +. «Matuidi a un contrat avec nous, il a envie de rester et il va rester», a assuré le président du PSG. Mais les négociations se poursuivent en coulisses. Le PSG réclame toujours 30M€, hors bonus, selon L’Equipe et Gianluca Di Marzio, alors que la Juventus ne veut mettre que 25 millions d’euros.
Giuseppe Marotta, directeur sportif de la Juventus, s’est dit optimiste selon Le Parisien : «Matuidi est le joueur idéal pour nous, mais c’est un joueur du PSG, on espère conclure son arrivée au plus vite, je suis optimiste.»
Réunion au sommet
Le journal assure par ailleurs qu’au cours d’un rendez-vous mardi dernier à Monaco avec son agent Mino Raiola et des émissaires de la Juve, « Matuidi est d’abord tombé d’accord sur les termes d’un éventuel contrat avec le club piémontais. Il s’est aussi entretenu avec Patrice Evra, arrière gauche des Bianconeri, et Giorgio Chiellini, défenseur central. De manière assez diplomatique, Matuidi, 29 ans, a aussi sondé son sélectionneur national Didier Deschamps, ex-capitaine de la Juventus. Une manière de baliser le terrain et de se projeter prudemment de l’autre côté des Alpes ».
Mercredi, il a y ensuite eu une réunion au sommet avec Patrick Kluivert et Unai Emery au Camp des Loges. « Au cours de cet échange, Patrick Kluivert lui a rappelé son importance et sa place dans l’histoire récente de l’équipe », selon Le Parisien. Une prolongation de contrat a même été avancée, alors que jusqu’à présent, le PSG n’avait rien proposé.
Selon le journal, la position du PSG serait claire: se montrer ferme sur ce dossier pour ne pas « donner l’impression de céder trop facilement » sur le transfert d’un joueur cadre de l’équipe, qui pourrait donner des idées à d’autres. Le récent soucis avec Marquinhos, qui avait cet été mis la pression pour rejoindre le FC Barcelone, a en effet incité les dirigeants parisiens à la prudence.