Dans une interview accordé au MédiaCarré, Layvin Kurzawa se livre après sa fin de contrat avec le PSG.
Comme d’autres anciens joueurs du PSG, Layvin Kurzawa a attendu la fin de son confortable contrat avec Paris pour se lâcher sur ses derniers mois au club. Et il n’est pas tendre.
Prolongé à la surprise générale par Leonardo en 2020, Kurzawa assure ne pas avoir compris ce contrat. «Cette prolongation, je ne l’ai pas comprise moi aussi. J’étais chez moi et à cette époque, il y avait un transfert avorté avec la Juventus. Le jet était prêt pour Turin et mon ancien agent m’appelle pour me dire que Paris veut me prolonger de quatre ans. Je me pose la question aussi de ce qu’il s’est passé ».
« Tu m’offres ça, bien sûr que je ne vais pas dire non. Qui dit non à un contrat où on t’augmentes etc. À cette époque, j’avais joué certains matches. Pour mes enfants et tout ce qui m’entoure, on m’offrait quatre ans. C’est de la stabilité, je pensais aussi que je pouvais regagner ma place. Mais si c’était à refaire, je ne l’aurais pas fait. Je ne dirais pas que c’est une connerie, je dirais que j’aurais dû plus y réfléchir.»
Six mois dans la « cave » du PSG
«Je me suis fait discret, j’ai travaillé de mon côté. Les six derniers mois, j’ai été mis à la cave. Par exemple, je ne faisais pas tous les entraînements, on me faisait sortir en plein milieu de l’entraînement» , a-t-il lâché. «Je me sens très bien, j’ai comme cette impression que le coach me fait confiance, il parle bien de moi. Nuno Mendes est blessé, Lucas (Hernandez) peut jouer dans l’axe alors que Presnel (Kimpembe) est blessé. Pour moi, c’est une opportunité», lance-t-il à propos de l’été dernier, quand Luis Enrique a débarqué. Mais la direction du PSG avait un autre plan.
«OK tu veux me vendre, mais on me le fait comprendre à la fin du mercato. Donc, je n’ai pas le temps de me retourner. On m’a fait comprendre au début que ce sera difficile de jouer, mais vu la préparation et les retours, je me mets à l’idée que c’est possible. «ême si je peux comprendre qu’on me mette à la cave, il faut avoir un respect de l’homme. Pour moi, ils ne l’ont pas eu à certains moments. J’aurais pu faire la gueule, mais je ne suis pas arrivé à ce stade. C’est important pour moi, cela montre l’homme que je suis devenu. Je demande un minimum de respect, je ne l’ai pas très bien vécu. (…) Les joueurs, eux-mêmes, ne comprenaient pas. Quand tu vois des jeunes de 16 ans venir s’entraîner avec le groupe et qu’on te fait sortir, que tu ne reviens pas même lorsqu’il y a un blessé, tu ne te sens pas respecté.»
Kurzawa a des touches en Espagne
Après quatre ans passés sans jouer à la « cave » (500k par mois environ on le rappelle), le joueur a des offres en Liga. « Aujourd’hui, je me retrouve avec l’intérêt de clubs auxquels je ne pensais même pas. J’ai des offres, des intérêts fermes et concrets. Un intérêt du Betis ? Oui c’est vrai et si j’ai pris le temps d’aller visiter les installations, c’est que c’est un projet qui me plaît. J’ai discuté avec les deux clubs de Séville, mais je n’ai pas visité les infrastructures du Séville FC. »
« Ce sont deux clubs qui m’attirent où je connais des joueurs. Que ce soit Fekir et Bakambu d’un côté, ou Sergio Ramos et Lucas Ocampos de l’autre côté. Ce sont deux clubs et une ville où on pourrait se retrouver heureux avec ma famille. Donc ouais c’est très intéressant »
En revanche, pas de retour possible dans un club français : « Il y a beaucoup de clubs français qui se sont approchés, mais la France, pour moi, j’ai vraiment mis une croix dessus », confie-t-il avant développer : « Je sais l’image qu’on a de moi en France. Ce n’est pas la bonne image. Je pense qu’on a l’image de moi d’un mauvais garçon. Le côté tatoué? Oui et je ne suis pas moche non plus il faut le dire. Quand tu as de l’argent, que tu n’es pas moche, que tu joues au football, en France ils n’aiment pas. » Mais Monaco, pourquoi pas: Maintenant, Monaco c’est complètement différent. (…) C’est un autre choix, ce n’est pas comme si je parlais d’un autre club français.