Le mercato d’été du PSG est terminé. Le club de la capitale a-t-il réussi ou raté la saison des transferts ?

Moins clinquant, ajustements, renouvellement… La tendance mercatesque du PSG de cet été 2016 a été à l’économie. Pas ou peu de folies réalisées sur le marche des transferts. Même si le PSG a essayé : Ronaldo, Neymar et dans un moindre mesure Messi étaient des cibles du club, mais aucun n’a pris le risque de bouger. Paris s’est donc rabattu sur du second choix, en comblant les faiblesses.

Gardiens : la guerre froide des goals

Le PSG a faire revenir Alphonse Areola, qu’Unai Emery tient en haute estime. Sauf que pour le moment, le jeune parisien est sur le banc. Mais Kevin Trapp a élevé son niveau de jeu depuis le début de saison, grâce à cette concurrence et cette hiérarchie non établie.


Verdict : WIN


En défense : le PSG consolide

Difficile de dire que le PSG s’est renforcé en défense. Avec la seule arrivée de Thomas Meunier, qui cire royalement le banc depuis quelques matchs, et le départ surprise en dernière minute de David Luiz à Chelsea, le club parisien a perdu en densité. Mais pas en qualité. Car le belge est clairement au dessus de Van Der Wiel, notamment offensivement. Lors de la tournée US, il a brillé en inscrivant deux buts. En revanche, le PSG n’a pas eu le temps de remplacer David Luiz numériquement. Et ça pourrait poser problème : il faudra attendre le mercato d’hiver et espérer que Marquinhos et Thiago Silva ne se blessent pas en même temps. Le départ de David Luiz devrait aussi donner plus de temps de jeu à l’impeccable Presnel Kimpembe.

Verdict : ni WIN ni FAIL

Au milieu : le PSG retient ses cadres

L’entre-jeu sera une vraie guerre cette saison. Si l’an passé, le trio Matuidi-Verratti-Thiago Motta n’était que rarement mis en question, cette saison, il va y avoir du Sport. Rabiot a pris une autre dimension, et le club a recruté Krychowiak pour faire doute les sénateurs du milieu. Le PSG a aussi retenu Matuidi, un peu contre son gré, pour densifier un secteur clé du jeu. Il y aura donc trois, voire seulement deux places pour cinq joueurs de très haut niveau. Attention aux crises de nerfs et aux égos, qui après trois matchs, se sont déjà manifestés, Verratti pestant sur sa position avancée, et Matuidi trainant son spleen sur le banc. Mais Paris a surtout réussi à conserver Marco Verratti, ce qui n’était pas une mince affaire

Verdict : petit WIN

En attaque : le PSG un ton en dessous

Le départ de Zlatan Ibrahimovic devait permettre à Edinson Cavani de se montrer sous son meilleur jour, à son poste de prédilection. Mais après trois matchs de Ligue 1, on attend toujours. Le PSG avait donc prévu de remplacer le Suédois par du nombre: avec Ben Arfa et Jesé, ça semblait bien suffisant, sauf que le premier est hors de forme et n’a jamais performé dans un grand club. Le second, victime de l’appendicite, n’a pas encore démontré son talent à Paris, hormis une coure apparition contre Bastia. Se rendant compte de son erreur, le PSG a tenté in-extremis d’arracher Julian Draxler à Wolfsburg, mais le jeune allemand a finalement été retenu. Ibra manque déjà, et les recrues vont devoir se mettre à bosser.

Verdict : FAIL

Notre note mercato : 12/20

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