Les Football Leaks ont dévoilé les montants des primes d’éthique versées au joueur du PSG. Mais la pratique n’est pas réservée au PSG.
Jeudi soir, France lâchait sa bombe Football Leaks: les joueurs du PSG sont payés pour applaudir le public. Mais en fait, la prime d’éthique, c’est beaucoup plus que ça.
Liste non exhautive: l’exemplarité du comportement envers les partenaires, les adversaires, les arbitres et les délégués officiels, la ponctualité et l’assiduité à tous les entraînements, l’absence de paris liés à des compétitions auxquelles participe le club ou encore le respect des engagements du joueur envers les médias….
Pour Neymar notamment, ce serait 375 000 euros par mois. 33 000 € net par mois pour Thiago Silva, à 70 000 € pour Dani Alves, Edinson Cavani ou encore Angel Di Maria.
Une pratique pour défendre l’institution
Comme le rappelle L’Equipe, ces primes sont très répandues en Ligue 1 : « Pour les clubs, il s’agit de créer une part variable sur le salaire qui leur permet de sanctionner plus facilement leurs joueurs. Figure aussi souvent, notamment chez les joueurs du PSG, le respect des obligations médiatiques. En ce qui concerne les montants, les chiffres avancés par Envoyé spécial pour le PSG sont dans la fourchette de ce qui se pratique en France. Tous les agents contactés s’accordent pour dire qu’elles représentent autour de 10 % du salaire en Ligue 1 ».
« En l’occurrence, sur ce sujet, il n’y a rien de scandaleux », Christophe Hutteau, agent de joueurs et chroniqueur pour Eurosport. « La charte du footballeur pro est très protectrice vis-à-vis des joueurs. Aujourd’hui, un club ne peut pas sanctionner de quelque nature que ce soit son joueur, son employé. Donc les clubs ont trouvé cette parade, juste et logique à mes yeux, pour rappeler aux joueurs qu’ils ont aussi des droits et des devoirs vis-à-vis de leur employeur ».
Le problème serait donc pris à l’envers par le documentaire d’Envoyé Spécial. Cette prime n’est qu’une sorte salaire soumis à condition et à objectifs, pas une augmentation artificielle sur un salaire de base.