Châteauroux/PSG : Ekitike, Gharbi et Housni heureux, Galtier satisfait

Le PSG a évité le piège de la Coupe de France en remportant son 32e de finale contre Châteauroux, avec des jeunes en forme.

Sans ses stars, le risque était grand. Mais c’est passé grâce à la fougue de la jeunesse. Si Soler et Sarabia ont encore perdu des points Gharbi et Zaïre Emery en ont gagné. “Content pour la victoire et la qualification. Et sur un point de vue personnel je suis content d’aider l’équipe avec cette passe décisive”, a dit Ismaël Gharbi. “C’est un plaisir, en tout cas, à chaque fois de porter ce maillot. Ça fait un an et demi que je suis dans le groupe pro, j’ai progressé et avec ces grands joueurs je ne peux que progresser”, juge-t-il.

“Ca fait du bien de faire 90 minutes. Mais on va continuer à travailler et on aura probablement d’autres opportunités », a dit Warren Zaïre-Emery. “J’ai fait 90 minutes, je suis très content et j’espère qu’il y en aura d’autres. On est venu pour ça, c’est un objectif pour le club, et pour tout le monde. On est venu pour se qualifier, c’est une équipe qui nous a posé beaucoup de problème et on a su surmonter les problèmes et gagner le match à la fin.«

Hugo Ekitike s’est lui positionné… en grand frère. “Les titis ? J’étais content de voir Isma, Warren, El Chadaille jouer, parce qu’ils méritent, ils bossent bien. Ils ont fait un bon boulot, Isma a donné une passe décisive. C’est bien, je suis content pour eux. Warren est jeune, il est mature, je ne me fais pas de souci pour lui.«

Christophe Galtier, le coach parisien, a félicité les jeunes. « Je suis très satisfait de la prestation de nos jeunes même si El Chadaille a été malheureux sur le but que l’on concède.. Ensuite, il y a l’histoire du match. On démarre bien, on ouvre le score, on était bien. L’entame était intéressante. Et puis y a eu un relâchement total. L’équipe était coupée en deux et on leur a donné beaucoup d’espaces. Peut-être qu’on a pensé que le match était facile. Mais la seconde période est plus conforme à ce que j’attends de l’équipe. Mon discours à la mi-temps ? Il a fallu rappeler les principes, être meilleurs dans l’organisation et mieux presser. Plus justes dans notre positionnement.«