Un soutien à Bolsonaro contre une aide fiscale ? Neymar répond sèchement à Lula
Le candidat à la présidentielle brésilienne, Lula, accuse Neymar d’avoir apporté son soutien à Jair Bolsonaro pour raisons fiscales : le clan Neymar répond aux accusations.
Neymar ou d’autres footballeurs ont pris parti pour le candidat d’extrême-droite Jair Bolsonaro. Cela à créée un mini-buzz international ces derniers jours, en marge de l’élection présidentielle au Brésil, qui est extrêmement serrée. Dans une interview accordée à la chaîne YouTube Flow Podcast cette semaine, le candidat socialiste Lula a critiqué le soutien de Neymar, qui serait uniquement du à des raisons fiscales : « Neymar a le droit de choisir qui il veut comme président. Je pense qu’il a peur que si je remporte l’élection, je saurai ce que Bolsonaro lui a pardonné (au sujet) de sa dette (en matière) d’impôt sur le revenu. Je pense que c’est pour cela qu’il a peur de moi. »
« Il est évident que Bolsonaro a passé un accord avec le père de Neymar. Maintenant, il a des problèmes fiscaux en Espagne », a dit Lula, faisant référence au procès qui se tient à Barcelone en ce moment, pour « malversations irrégulières » dans son transfert de Santos au FC Barcelone en 2013.
Le clan Neymar met Lula au défi de prouver ses accusations
Le clan Neymar a évidemment démenti, via Communiqué : « La déclaration fallacieuse qu’un des candidats à la présidence de la République a faite à la légère» et met au défi Lula de «prouver le contraire». Les proches de « Ney » ont aussi divulgué une partie du procès au CARF (Conseil administratif des recours fiscaux), un tribunal jugeant les réclamations fiscales.
« Dans un moment important que traverse le pays, on n’attend pas d’un candidat à la présidence de la République des discours comme celui-ci, qui dépassent les limites raisonnables de la liberté d’expression », ajoute le communiqué de la société de Neymar et de ses proches.
Le second tour de la présidentielle aura lieu le 30 octobre. Lula a remporté le premier tour de l’élection le 2 octobre avec 48% des voix, avec cinq petits points d’avance sur le président d’extrême droite Jair Bolsonaro qui brigue un second mandat.