Selon Le Parisien, le Qatar sera en déficit fin 2016: avec une perte de 11 milliards d’euros, soit 5 % de son PIB.

Le pétrole en forte baisse, c’est aussi un mauvais coup pour les pays du golfe, et notamment le Qatar. Selon Le Parisien, L’émir, le cheikh Tamim al-Thani a appelé ses concitoyens à « éviter les dépenses extravagantes et le gaspillage ».

QSI, et donc l’état du Qatar, vont-ils réduire la voilure pour le PSG ? Pas vraiment, selon Le Parisien. QSI investit entre 200 et 210 M€ chaque année, grâce à des contrats de sponsoring juteux tel que la Qatar Tourism Authority, l’Aspetar, Ooredoo et la Qatar National Bank.


Une question de prestige, pas d’argent

Mais QSI multiplie les contrats externes au Qatar justement pour se défaire peu à peu de la dépendance vis-à-vis du pays et de ses finances.


Pour autant, le Qatar, même en déficit, reste un pays très riche. « Il faut relativiser, le Qatar conserve une marge de manoeuvre financière. La stratégie adoptée privilégie l’endettement, plutôt que la baisse des investissements, d’après les déclarations de leur ministre des Finances. Le PSG et la Coupe du monde 2022 (organisée par le Qatar) sont des questions de crédibilité et de prestige », assure dans Le Parisien David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique (Ifas).

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