Immobilier : voici ce que réclament les stars du PSG
Zlatan Ibrahimovic a changé de maison récemment, pour un triple appartement de 600 m2 dans le XVIe arrondissement de Paris. Mais il ne serait pas le seul à avoir déménagé…
Les joueurs parisiens ont-ils la bougeotte ? L’agence immobilière Daniel Féau a confirmé avoir trouvé un nouvel appartement de 600 m2 pour la famille Ibrahimovic. Mais d’autres joueurs auraient aussi changé de domicile. « A la suite d’indiscrétions parues ce week-end, Daniel Féau confirme avoir effectué récemment plusieurs locations de biens exceptionnels à Paris et à Neuilly pour le compte de footballeurs professionnels, dont Zlatan Ibrahimovic », assure l’agence.
Dans une surprenante communication, l’agence détaille les désirs de ces joueurs, qui resteront anonymes. « Ils sont très sensibles à la discrétion et à la possibilité de protéger leur famille contre les intrus. Sine qua non: pas de vis-à-vis, possibilité d’entrer et de sortir par des accès protégés des regards… La prestation de conciergerie, qui permet de bénéficier chez soi des services équivalents à ceux d’une clé d’or de palace, est aussi très appréciée: qu’il s’agisse de la location de voiture avec ou sans chauffeur, de la commande d’un repas raffiné à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, ou de la réservation de places pour une première, tout ça doit être possible sans aucun souci et au dernier moment. »
Tous locataires ou presque
« Les biens résidentiels dont les loyers sont supérieurs à 15 000 euros par mois sont désormais essentiellement loués aux footballeurs ou aux diplomates étrangers, ceci depuis les mesures fiscales ayant fait disparaître les cadres supérieurs de grandes entreprises étrangères en poste à Paris. Sur les locations de biens luxueux au-delà de 10 000 euros de loyer mensuel effectuées par Daniel Féau en 2014, aucune n’a concerné un résident fiscal français ou un cadre d’entreprise étrangère. Dans tous les cas, il s’est agi de footballeurs, d’ambassades ou de pieds-à-terre de non-résidents fiscaux. »
En revanche, chez les parisiens, peu de propriétaires. Un signe qu’ils ne comptent pas forcément s’éterniser en France après la fin de leur contrat. « S’ils louent, c’est lié entre autres à la durée des contrats des joueurs et à la souplesse qu’offre la location. En revanche, il est plus intéressant sur le plan fiscal d’acheter, la résidence principale faisant l’objet d’un abattement de 30% de sa valeur imposée à l’ISF », conclut l’agence.