Eduardo Santos, l’homme qui soigné David Luiz en un temps record, s’est confié au Parisien.

Miracle, dopage, pratiques douteuses…. Tout a été dit sur le retour express de David Luiz, moins de dix jours après sa blessure qui aurait du durer un mois. Mais le physiothérapeute, lui se défend de toute pratique illégale : « Il n’y a aucun secret. J’entends parler de superstition, de miracle. Je ne suis ni un sorcier ni un rebouteux. Je suis formé en physiothérapie, je suis diplômé en médecine sportive, j’ai travaillé auprès de grands clubs et suivi des cours un peu partout à travers le monde ».

« Au fil des années, j’ai réussi à mettre au point un protocole qui permet de réduire de 50 % au moins le temps de récupération par rapport à un traitement classique. En gros, je me suis constitué ma propre caisse à outils dans laquelle je puise. C’est un mélange de plusieurs techniques que j’applique simultanément », dit-il.


« Pas d’injection »

Grâce à cette technique, il a soigné en un temps record plusieurs joueurs comme Younès Kaboul, Ramires, Garay et Hulk. Avec David Luiz, Eduardo Santos a battu « son record » : cinq jours pour soigner une rupture du muscle postérieur de la cuisse de type 2, de qui d’ordinaire, nécessite quatre à cinq semaines d’indisponibilité.


« On a travaillé ensemble pendant cinq jours à raison de dix heures à douze heures par jour. Et on a réussi. Au lieu des quatre semaines de soins initialement prévues, on est passé à cinq jours ! », dit il.

Et il décrit en détail quelques soins accordés au défenseur parisien. « Je ne lui ai pas fait d’injection ni eu recours à la méthode du plasma enrichi en plaquettes. Cette dernière technique peut être intéressante, mais pas pour les lésions comme celles de David. J’ai appliqué d’autres techniques. Par exemple, j’ai utilisé une aiguille, sans produit dedans et très fine, et des électrodes. Il a aussi effectué du renforcement musculaire et un travail en piscine et de musculation. Pour faire bref, j’ai nettoyé le muscle et je l’ai renforcé avec notamment de l’électro-stimulation ».

via Le Parisien

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